Soutenir nos commerçants fragilisés par la crise

Lors du Conseil municipal du 20 mai dernier, dans le cadre de la délibération relative aux tarifs communaux pour 2021 nous avons proposé l’exonération des droits de terrasses et d’occupation du domaine public pour la création de terrasses éphémères (là où c’est possible et dans le respect des cheminements pour les personnes en situation de handicap) pour les restaurants et bars de la ville de Boissy, pour les prochains mois (jusqu’à la fin de l’été par exemple). Les restaurants et les bars ont en effet été fermés depuis fin octobre 2020, à cause du confinement et beaucoup sont à bout de souffle. Malgré les aides de l’Etat, un tiers d’entre eux risquent de ne pas s’en sortir et de fermer définitivement. Depuis le 19 mai, la reprise de leur activité est possible, uniquement en terrasse dans un premier temps, puis avec des jauges adaptées ensuite. Même si les restrictions doivent diminuer avec le temps, la reprise risque d’être compliquée pour beaucoup d’entre eux. De nombreuses villes ont déjà pris cette décision, comme Vincennes ou Sucy-en-Brie par exemple dans notre département A cette proposition, il nous a été répondu que les exonérations seraient étudiées au cas par cas. Nous nous interrogeons sur cette réponse et sur le manque d’égalité devant le service public que cela pourrait entrainer. Dans un courrier, nous avons donc demandé au maire de bien vouloir préciser quelles sont les conditions et les critères qui permettront d’étudier la recevabilité ou non des demandes de nos commerçants. Nous considérons pour notre part que cette mesure devrait s’appliquer à tous les restaurants et bars qui en font la demande, quand bien même certains d’entre eux ont pu rester ouverts pour faire de la livraison pendant la crise sanitaire. C’est une mesure solidaire et symbolique qui a vocation à accompagner leur reprise d’activité au mieux. Par ailleurs, nous proposons également à la majorité municipale de réfléchir à une exonération de la taxe sur les enseignes commerciales payée par les commerçants, enseignes qui n’ont eu aucune utilité pendant les périodes de confinement ; afin là-encore de leur permettre d’alléger leurs charges. Nous vous souhaitons un bel été à toutes et à tous. Qu’il vous permette de vous ressourcer et de profiter de vos proches après cette année qui a été difficile pour nous tous.
Terrasses et taxes des restaurants et bars de Boissy : courrier à Monsieur le maire

Lors du Conseil municipal du jeudi 20 mai dernier, dans le cadre de la délibération relative aux tarifs communaux pour 2021, je vous ai interrogé sur la possibilité d’une exonération des droits de terrasses et d’occupation du domaine public pour la création de terrasses éphémères pour les restaurants et bars de la ville de Boissy, pour les prochains mois. Les restaurants et les bars ont en effet été fermés depuis fin octobre 2020, à cause du confinement et beaucoup sont à bout de souffle. Malgré les aides de l’Etat, un tiers d’entre eux risquent de ne pas s’en sortir et de fermer définitivement. Pendant les prochaines semaines, leur activité va rester contrainte. Depuis le 19 mai, la reprise de leur activité est possible, uniquement en terrasse dans un premier temps, puis avec des jauges adaptées ensuite. De nombreuses villes ont déjà pris cette décision, comme Vincennes ou Sucy-en-Brie par exemple. A cette demande, vous avez répondu que les exonérations seraient étudiées au cas par cas. Je m’interroge sur cette réponse et sur le manque d’égalité devant le service public que cela pourrait entrainer. Aussi, je vous demande de bien vouloir me préciser quelles sont les conditions et les critères qui permettront d’étudier la recevabilité ou non des demandes de nos commerçants. Pour une question de transparence, il serait normal que ces critères soient publics et connus de tous. Par ailleurs, je vous demande également de réfléchir à une exonération de la taxe sur les enseignes commerciales payée par les commerçants, enseignes qui n’ont eu aucune utilité pendant les périodes de confinement ; afin là-encore de leur permettre d’alléger leurs charges. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma considération distinguée. Laure THIBAULTConseillère municipale de Boissy-Saint-Léger
Subventions aux associations de Boissy-Saint-Léger

Les élus de Boissy étaient appelés se prononcer sur une délibération d’attribution de subventions aux associations lors du Conseil municipal du jeudi 25 mars 2021. Au regard de l’ordre du jour, Laure THIBAULT, Conseillère municipale, demande, dans un mail daté du 16-03-2021 les compléments d’information suivants pour chaque association : Le nombre d’adhérents de l’association au 31 décembre de l’année écoulée, Le produit des adhésions ou cotisations de l’année 2020, Le budget prévisionnel 2021 (recettes / dépenses), la trésorerie de l’association au 30 juin 2020 ou au 31 décembre en fonction de la date d’arrêt de l’exercice, Les avantages en nature consentis par la commune Le montant de subvention demandé La nature de la subvention : activité courante ou projet spécifique (si projet spécifique, lequel ?). Dans un mail du 22/03/2021, la Directrice de cabinet lui envoie les documents récapitulatif et règlement d’attribution. Le règlement d’attribution des subventions aux associations a été approuvé par le conseil municipal du 20 décembre 2018. Or, le document reçu par Laure THIBAULT diffère du document sur lequel les élus de l’époque ont été appelés à voter. Et notamment dans l’article 2 : Associations éligibles. En l’état de notre connaissance, le référentiel qui a servi de base à l’attribution des subventions 2021 n’est pas celui qui a été voté par le conseil municipal du 20 décembre 2018. Le jour du conseil municipal du 25 mars 2021, le maire de la ville a d’ailleurs confirmé que ce document n’a pas été modifié depuis cette date (information confirmée par la lecture des ordres du jour des conseils entre le 20 décembre 2018 et aujourd’hui). Or, une décision administrative prise sous une certaine forme ne peut être retirée, abrogée, annulée ou modifiée qu’en respectant les mêmes formes. S’agissant par exemple du critère d’existence depuis au moins un an. Celui-ci est confirmé par plusieurs documents qu’on peut retrouver encore aujourd’hui sur le site internet de la commune : Une présentation aux associations des critères et attributions des subventions de la ville en date du 5 avril 2018. Le dossier de demande de subvention pour l’année 2019 où il est précisé en page 2 que « les associations dont les dossiers sont complets et ayant au moins un an d’existence verront leur demande d’aide examinée par la commission compétente ». La présentation des démarches administratives dans la cadre des subventions 2020 où l’on peut lire dans les critères d’obtention d’une subvention « avoir son siège social à Boissy-Saint-Léger depuis au moins 1 an ». Avec aussi la remarque suivante : « la non-conformité d’une association à un seul de ces critères aura pour conséquence le rejet automatique de la demande de subvention. » Ce critère n’est plus mentionné sur le document de demande de subventions 2021 ! Alors qu’il était bien présent en 2019 et 2020… conformément au règlement d’attribution des subventions voté en décembre 2018. Au regard des informations que nous avons en notre possession, en 2021, le règlement d’attribution des subventions voté par le conseil en 2018 n’a pas été respecté pour au moins 2 associations s’agissant du seul critère d’ancienneté, créant ainsi une rupture d’égalité avec les associations de Boissy-Saint-Léger qui se conforment au règlement.
Il était une fois le Jardin partagé de la Haie Griselle…

Beaucoup d’entre vous connaissent le jardin partagé de la Haie Griselle. Il fait la fierté de nos jardiniers bénévoles qui mettent du cœur à l’entretenir mais également la joie des riverains. En 2015, une convention est signée entre la ville, l’ASGE et l’association « Les Jardins de Boissy-Saint-Léger » pour l’entretien du jardin. En plus de cette mission et du développement de différentes cultures, plusieurs manifestations culturelles ont eu lieu avec la médiathèque, l’Ehpad Harmonie… des enfants sont venus jardiner avec les membres. Cette gestion semblait satisfaisante, la mairie consacrant régulièrement des articles aux activités du jardin. Et puis, lors du conseil municipal du 17 décembre dernier, la majorité municipale a décidé de résilier la convention, de manière unilatérale et brutale. Les huit élus de l’opposition se sont opposés à cette délibération ! Pour justifier sa décision, le maire a parlé de « trouble à l’ordre public », « contexte délétère de fréquentation et de gestion du jardin », violences verbales et comportementales » … Mais malgré nos interrogations, aucune preuve n’est venue étayer ces allégations. Au contraire, nous avons reçu depuis de nombreux témoignages d’adhérents de l’association qui tendent à montrer que la réalité est tout autre. Les tensions auraient été fabriquées de toute pièce à partir du printemps dernier par de nouveaux adhérents proches du maire. Dans quel but ? A qui profite le crime ? Pire encore, en septembre dernier, une nouvelle association dénommée Les Jardins Partagés a été créée. Quel heureux hasard… à moins qu’il ne s’agisse d’une préméditation qui en dit long ! Que des améliorations soient possibles, qu’on puisse encourager l’association à faire évoluer ses statuts et son fonctionnement, peut-être. On peut tous faire mieux dans tout ce que l’on entreprend. Qu’on décide de virer une association en quelques semaines, en pleine crise sanitaire, sans lui laisser aucune chance de s’améliorer, c’est parfaitement inacceptable. Nos bénévoles qui donnent de leur temps dans nos associations et font ce qu’ils peuvent pour les faire vivre méritent mieux que cet autoritarisme. Comme nous, vous pouvez soutenir l’association aujourd’hui menacée d’expulsion en signant la pétition disponible depuis notre site internet.
Lutte contre les violences faites aux femmes, le 3919 en sursis !

Depuis des années, associations de lutte contre les violences faites aux femmes, pouvoirs publics et élus multiplient les communications pour faire connaitre le 3919, ligne d’écoute gérée par du personnel formé. Le projet du gouvernement de mise en concurrence de cette ligne, qui pouvait également aller jusqu’à un changement de numéro et de marketing, n’était pas entendable. Cette marche arrière est une bonne nouvelle qui doit se traduire par un discussion constructive avec Solidarité Femmes, gestionnaire de la plate-forme et plus de moyens pour ce dispositif afin que l’accueil soit effectif 7/7 – 24/24 ! L’association y est prête. La balle est donc dans le camp de l’Etat.
Commerçants : la Région Ile-de-France lance sa plateforme pour une aide aux loyers

À tous les commerçants et artisans de BOISSY et d’ailleurs, la Région Île-de-France et sa présidente Valérie Pécresse s’engagent pour la relance des commerces. Ouverture depuis le 22 janvier de la plateforme Région Ile-de-France d’aide aux loyers de 1 000€ pour les commerces de proximité, restaurants, cafés, bars, artisans, salles de sport… contraints de fermer en novembre 2020 pendant le deuxième confinement.
Aïsseta Cissé, la militante qui remet les papas au cœur de la cité

Dans nos quartiers, à juste titre, on parle souvent du rôle des mamans ! Beaucoup d’associations ont été créées dans ce sens et apportent de bons résultats pour apaiser et sécuriser la vie des quartiers. Mais la question de la place des papas est tout aussi cruciale et cette initiative est particulièrement intéressante. Bravo à cette femme qui mène avec beaucoup de courage un combat plus qu’essentiel et particulièrement inspirant.
Conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire

Madame, Monsieur, Chers Boisséens, L’année 2020 a été difficile pour chacun de nous. La crise sanitaire a et aura encore de lourdes conséquences économiques et sociales. Nous avons été privés pendant de longs mois de nos proches, de nos familles et d’interactions sociales, indispensables à notre équilibre. En cette période de fête, nous formulons le vœu que la douceur et la magie de Noël viennent dissiper la morosité de ces derniers mois et nous apportent à tous joie, réconfort et espoir. Malgré la situation sanitaire et avec prudence et responsabilité, nous espérons que ces fêtes seront l’occasion de vous ressourcer en famille ou entre amis. Nous avons également une pensée particulière pour les malades et ceux qui soignent leurs corps ou leurs âmes, pour les personnes en situation de handicap et les aidants qui les accompagnent quotidiennement, pour les personnes seules et tous ceux qui leur tiennent compagnie régulièrement, pour les plus démunis et les agents de la ville ainsi que les bénévoles qui œuvrent chaque jour pour leur venir en aide. Enfin, plus que jamais, nos commerçants et nos artisans, victimes collatérales de la crise sanitaire, ont besoin de nous. Relevons ensemble le défi d’acheter local quand c’est possible. Que cela soit pour vos repas de fêtes ou pour vos cadeaux, n’hésitez pas à faire confiance aux commerçants de notre ville qui vous attendent et vous conseillent sur le marché et dans leurs boutiques ! Pensez également aux restaurants qui livrent ou préparent de bons petits plats à emporter.
Le virus du Sida est encore là !

Chaque année en France, environ 6 000 personnes découvrent leur séropositivité au VIH, dont plus d’un quart à un stade avancé de l’infection, selon les chiffres officiels. Même si la recherche avance, c’est un virus dont on ne guérit pas.Ne nous démobilisons pas ! Les chercheurs ont encore besoin de nous.Ne nous démobilisons pas ! Plus que jamais la prévention est une nécessité car les dernières enquêtes d’opinion, notamment sur les plus jeunes, sont inquiétantes : 26% des jeunes interrogés estiment être mal informés sur le VIH/sida, soit une augmentation alarmante de 15 points par rapport à 2009. 29 % considèrent qu’il existe des médicaments pour guérir du sida, une augmentation de 6 points par rapport à 2019. 10% des jeunes de moins de 25 ans admettent avoir été exposés au moins une fois à un risque d’être contaminés par le VIH/sida (contre 8% en 2019) Alors parlons-en et mobilisons-nous !
STOP au harcèlement à l’école !

TF1 diffusait lundi l’histoire puis le témoignage du jeune Jonathan DESTIN, qui s’est immolé par le feu suite au harcèlement scolaire dont il était victime. En cette journée contre le harcèlement scolaire, nous souhaitons rappeler qu’environ « un enfant sur dix » est victime de harcèlement scolaire (12% en primaire, 10% au collège et 3 ou 4% au lycée). Trop souvent, des faits divers nous rappellent que le harcèlement scolaire peut briser des vies et des familles. Tout doit être mis en œuvre, à tous les niveaux, pour que ce fléau soit enfin éradiqué ! Il est donc temps de réunir l’ensemble des acteurs autour de la table, de dresser un bilan des différentes politiques publiques menées à ce sujet et de décider ensemble des solutions à mettre en œuvre pour améliorer la situation. Parce que nous sommes tous responsables quand il s’agit de la protection et de l’avenir de nos enfants, il est temps de s’engager contre le harcèlement à l’école dans toutes les écoles et notamment à Boissy-Saint-Léger.