Insécurité à Boissy : à la demande de Laure Thibault, la sénatrice C. Procaccia interpelle le ministre de l’intérieur

Suite à le demande d’intervention de Laure Thibault, la Sénatrice du Val-de-Marne, Catherine Procaccia, a posé une question écrite à Monsieur le ministre de l’intérieur afin de lui demander les mesures qu’il entend prendre pour répondre rapidement aux inquiétudes des habitants de Boissy-Saint-Léger. Cette intervention a été envoyé au Maire de Boissy et a été portée à la connaissance de tous les intervenants de la réunion du CLSPD (Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance) qui s’est enfin tenu le 5 juin 209 après des années d’inaction à Boissy. Nous remercions chaleureusement Catherine PROCACCIA pour l’attention qu’elle porte aux problèmes d’insécurité dans le quartier de la Haie Griselle qui ne manquera pas de nous tenir informés de la réponse du ministre.

Insécurité à la Haie Griselle : engagés auprès des mamans de Boissy

Le 1er juin 2019, les mamans de la Haie Griselle, soutenues par celles d’autres villes, ont défilé pour dire non à la violence. En tête de cortège, à visage découvert et avec beaucoup d’amour, de courage et de fierté, elles ont souhaité envoyer un message fort pour que cessent les violences dans le quartier de la Haie Griselle, ce quartier qu’elles aiment et que nous aimons. Nous étions présents pour témoigner de notre soutien à ces mères courage qui se lèvent pour que le quartier retrouve son calme. Bravo à elles pour cette belle initiative que chacun se doit de soutenir.

Insécurité à la Haie Griselle : le maire confisque le débat aux riverains !

Après les coups de feu qui ont frappé le quartier, le maire et le conseil municipal, réunis en conclave un dimanche soir, avaient décidé d’organiser un conseil municipal exceptionnel pour débattre sur la sécurité. Il n’aura pas lieu ! A la place, une parodie de débat s’est tenue hier soir au conseil municipal suite à un vœu proposé par le maire tard dans la soirée, demandant des moyens supplémentaires pour le commissariat de Boissy. Rien de nouveau donc puisque cela a déjà été demandé dans un courrier au Préfet, un communiqué de presse, une petite marche et lors de la récente visite du Préfet. Le débat avec les citoyens ? Circulez, il n’y a rien à voir ! Selon le maire, la sécurité est uniquement l’affaire de l’Etat, point barre ! Son argument : « hors de question que les Boisséens paient le désengagement de l’Etat ». Pourtant dans le même conseil municipal, il crée une agence postale communale pour pallier le choix absurde et unilatéral du groupe La Poste de fermer le bureau annexe de L’Orangerie. Cohérence ? Bref, s’est tenu hier un semblant de débat digne du Grand débat national, dont on connaissait les conclusions avant même qu’il ne commence ! Nous regrettons que les habitants de la Haie Griselle soient privés de la parole sur cette question qui les concerne et que le maire se soit contenté d’une marche, d’une visite avec le Préfet et d’une réunion avec la commissaire autour de gens triés sur le volet ! C’est un rendez-vous manqué avec la population de la Haie Griselle et bien au-delà qui ne demandent qu’à vivre en sécurité. Mais quoi d’étonnant quand on sait que le maire a récemment dénoncé une forme de « psychose chez les habitants » dans un article du Parisien (20 mai 2019) consacré à l’enfer des riverains après les fusillades à la Haie Griselle ? Non seulement ses propos sont blessants mais ils sont avant tout méprisants face à la peur justifiée des riverains ! Si le débat devra être impérativement engagé pour mettre en place des actions concrètes afin de sécuriser le quotidien des Boisséeens, nous devons tous, et en priorité les responsables politiques, leur apporter avant tout une solidarité collective sans faille en respect à leurs souffrances. Nous ne tolèrerons jamais qu’un élu, qui plus est responsable de la sécurité de sa ville, se permette de culpabiliser des riverains victimes de cette situation qui sont en droit d’exprimer leurs peurs et d’exiger un cadre de vie digne et sécurisé. Nous constatons avec regret qu’à l’approche des élections municipales, et comme par le passé, des élus de la majorité municipale s’éloignent soudainement du maire en place en tentant de se racheter une nouvelle virginité sur le dos des citoyens alors qu’ils sont comptables de toutes les orientations politiques qui ont conduit à cette situation. Ces tentatives perpétuelles d’insulter l’intelligence des Boisséens ne sont pas dignes de leur statut d’élu. Pendant que certains élus se contentent de venir faire un petit tour à la Haie Griselle pour apparaitre sur des photos, les membres de l’association Engagés pour Boissy sont tous mobilisés et participent actuellement à des initiatives citoyennes à la Haie Griselle. Lors d’une réunion avec des riverains, j’ai proposé aux associations présentes d’exiger que la cellule psychologique soit accessible au cœur de notre quartier et non pas à l’hôpital Henri Mondor à Créteil et qu’un accompagnement soit effectué dans les écoles du quartier afin que les enfants puissent bénéficier d’une réelle prise en charge. Toute l’équipe d’Engagés pour Boissy apporte son soutien sans faille aux riverains de la Haie Griselle, beaucoup d’entre nous étant concernés directement puisque résidant dans ce quartier qui mérite beaucoup mieux que cette réputation de « psychose chez les habitants ».

«Ça va ?» : la nouvelle campagne choc contre les violences faites aux enfants

Ça va Paul ? Oui ça va En réalité, comme des milliers d’enfants, Paul est victime de violences. Et comme des milliers d’enfants, il ne parle pas. Combien de Paul nous disent un « ça va de façade » ? En France, un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups d’un adulte. C’est ce que nous rappelle l’association Enfance & Partage dans ce clip choc. Famille proche, famille élargie, voisins, communauté éducative… confrontés ou préoccupés par une situation d’enfant en danger ou risquant de l’être, appelez le 119 avant qu’il ne soit trop tard, c’est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou contactez les associations dédiées.

Nouveaux coups de feu à Boissy-Saint-Léger : une situation alarmante !

Pour la seconde fois en trois jours, le quartier de la Haie Griselle est la cible d’affrontements et de règlements de compte. Nous déplorons cette situation et apportons tout notre soutien aux habitants du quartier. Cela ne peut plus durer. Il est temps que le maire de Boissy s’attache enfin à assurer la sécurité des Boisséens ! Comment peut-il prétendre aujourd’hui auprès des médias que le quartier de la Haie Griselle « était pourtant calme ces derniers temps » alors que lors de la réunion publique de ce même quartier le 14 décembre dernier, des riverains ont témoigné qu’ils étaient régulièrement menacés et qu’ils avaient peur de sortir de chez eux ? Alors que la situation est grave, la seule réponse apportée par la mairie consiste à rajouter 5 caméras (avec qui derrière ?) et des médiateurs. Qui peut croire que cela est suffisant face à des personnes déterminées et pour certaines d’entre elles armées ? Doit-on attendre qu’une balle perdue blesse un riverain, voire pire, pour que le maire cesse enfin de minimiser la situation ? Il est urgent de sortir de l’angélisme et d’apporter une réponse forte en renforçant les moyens et les effectifs de la police municipale. Comment peut-on imaginer que la sécurité des Boisséens soit assurée alors que la police municipale est ouverte que de 9h00 à 17h00 du lundi au vendredi et que les agents ne sont équipés que de taser ? Par ailleurs, nous demandons également un renforcement des moyens et des effectifs de la police nationale afin d’assurer la sécurité de nos concitoyens.

Insécurité à Boissy : stop à la démagogie, la peur doit changer de camps !

Alors que des riverains de la Haie Griselle dénonçaient une fois de plus une fusillade dernièrement, des élus et responsables politiques se contentent de proposer une pétition. Stop à la démagogie ! Après les propositions sous dimensionnées du maire de Boissy (médiateurs, quelques caméras sans personne derrière, drone), une certaine intelligentsia politique qui s’oppose soi-disant au maire depuis tant d’années n’a eu d’autre proposition que de vouloir faire circuler une pétition faisant croire aux citoyens de son utilité pour régler le problème. Cette idée est bien loin, voire très loin de pouvoir répondre aux problématiques actuelles. Que des citoyens exaspérés puissent le penser c’est tout à fait légitime, par contre que certains élus ou responsables politiques le laissent croire est d’une rare démagogie, aussi scandaleuse que l’angélisme et le laxisme du maire. Une pétition pour quoi faire ? Adressée à qui ? Pour demander quoi ? Face à des délinquants armés et déterminés, pensent-ils vraiment qu’une pétition fera le poids ? Et quand un habitant, adulte ou enfant se prendra une balle perdue, on allumera des bougies, on déposera des fleurs et on fera une marche blanche ? Pour recommencer ensuite par une autre pétition ? L’inaction du maire exaspère les Boisséens ! Les Boisséens ont des raisons d’être en colère. Des années que tout ce petit monde se voile la face, laissant même le maire dire en plein conseil municipal que lorsque le BAC fait un passage dans la Haie Griselle, c’est de la provocation. Lors de la dernière réunion de quartier, pas un membre de l’opposition pour s’offusquer de la réaction du maire « c’est pas de ma responsabilité, je vais voir avec le bailleur » face à la détresse d’une maman qui témoigne de ses vives inquiétudes pour la sécurité de ses enfants. Personne pour reprendre le maire quand il dit que ce n’est pas sa faute, qu’il n’a rien vu, rien entendu et que notre ville est calme. Et personne encore pour s’offusquer de la réaction du maire face à la multiplication des coups de feu qui invite les habitants au calme et à laisser faire la justice en conseil municipal. Le maire doit rendre des comptes S’il fallait entamer une action dès à présent, plutôt qu’une pétition, nous proposons que les habitants de la Haie Griselle se déplacent massivement au prochain conseil municipal pour exiger que le maire rende des comptes… nous verrons si face à la colère il continuera à dire « qu’il faut rester calme » ! Le commissariat de Boissy fait ce qu’il peut La police nationale est parfaitement consciente de la situation, ils font ce qu’ils peuvent et Boissy fait partie des villes où en mars dernier, il y a eu le plus d’infractions constatées pour usage et revente de stupéfiants. Mais la police nationale à elle seule ne peut plus tout. Et elle ne peut surtout pas grand-chose si le personnel politique achète la paix sociale en laissant faire. La peur doit changer de camps Il est temps, à Boissy, de mener une politique de tolérance zéro vis-à-vis des dealeurs et renforcer ainsi le travail de la police nationale. Notre ville doit faire plus en termes de tranquillité publique et la peur doit changer de camps. Certaines villes, pas très loin de nous, mettent place des actions ultra dissuasives et une pression incessante sur les dealers, verbalisés par exemple sans arrêt par la police municipale pour des infractions mineures. Le sentiment d’impunité commence lorsqu’il n’y a aucune sanction pour des incivilités mineures. Il est donc urgent d’augmenter les effectifs de la police municipale et de leur donner les moyens d’agir, y compris à la Haie Griselle, car en République, il n’y a pas de zone de non-droit. Il faut également travailler de concert avec les bailleurs afin d’isoler les quelques personnes qui perturbent la vie du quartier à elle seule, responsabiliser les parents, travailler avec les éducateurs de rues, proposer des contreparties à nos jeunes en situation de décrochage… Bien entendu, il ne faut pas oublier l’importance du travail de terrain toute l’année des associations et des initiatives citoyennes en les accompagnant et les renforçant dans leurs actions.

Réunion publique Haie Griselle : Insécurité et Charmeraie

Vendredi 14 décembre 2018, nous étions présents à la réunion publique place du Forum. Nous resterons attentif au bon déroulement du projet de la Charmeraie qui permettra, si les moyens sont au rendez-vous, de redynamiser le quartier de la Haie Griselle. De nombreuses questions des riverains ont permis d’aborder plusieurs sujets comme par exemple l’impact des nouveaux arrivants sur les places en crèche et en école ainsi que la circulation des véhicules prévue au sein même du quartier, des problématiques qui mériteront une attention particulière. Nous avons été particulièrement touchés quant à la détresse exprimée par des riverains qui se sentent abandonnés depuis bien trop longtemps sur des sujets comme la sécurité, les incivilités ou la propreté, rendant leur quotidien parfois invivable et renvoyant une image négative de la Haie Griselle au détriment de ses riverains.

Sécurisation des piétons : le maire de Boissy manque de réactivité

Lors de La réunion publique du 18 octobre 2018, nous avions exigé que des mesures soient mises en place pour pallier au danger que représentait les passages piétons provisoires non sécurisés devant le projet immobilier rue de Valenton. Le maire candidat de Boissy s’était engagé auprès de nous à sécuriser le secteur au plus vite. Plus tôt, nous avions constaté un défaut majeur de signalisation Les Boisséens, et plus particulièrement les enfants, étaient mis en danger par un manquement de signalisation, des trottoirs quasiment impraticables obstrués par des véhicules garés ainsi pour éviter une collision avec les poids lourds. Plus de deux mois pour sécuriser et tenir sa promesse ! Lors de notre intervention, nous avions approuvé les projets de sécurisation des passages protégés devant les école défendus par le maire, toutefois nous regrettons son manque de réactivité qui dénote avec un réelle prise de conscience pour défendre le cadre de vie de notre ville. En effet, c’est après plus de deux mois d’interventions numériques que nous avons enfin obtenu satisfaction en constatant sur place avec soulagement que les dispositions, pourtant simples, avaient été enfin exécutées. Défendre notre cadre de vie à Boissy Notre ville est traversée par deux axes de circulation dense avec une fréquentation très élevée de poids lourds dangereux. A cela se rajoute l’incivilité des usagers bien trop souvent constatée. La sécurité des piétons doit être prioritaire, surtout lorsque des enfants et des familles empruntent des passages dangereux comme cet exemple mais également la rue de Paris, toujours au niveau des chantiers. Nos rues, mais également notre ville ne méritent pas d’appartenir aux promoteurs immobilier qui, non seulement détruisent le paysage urbain si particulier de Boissy, mais contribuent à à rendre dangereux une partie de nos rues.

Sauvons celles qui sont encore vivantes

Une manifestation était organisée cet après-midi à Paris par Muriel Robin, Eva Darlan et de nombreuses célébrités et associations qui luttent contre les violences conjugales afin de demander au Gouvernement plus de moyens pour ces femmes et parfois ces hommes qui sont victimes de violences au sein de leur couple. Avec toute l’équipe « Engagés pour Boissy », nous apportons notre soutien à cette mobilisation afin que les pouvoirs publics prennent consciences de l’urgence de cette cause qui touche de nombreuses femmes également à Boissy-Saint-Léger.

Boissy-Saint-Léger : des véhicules incendiés après la finale de la Coupe du Monde

C’est dans le quartier de La Haie-Griselle à Boissy-Saint-Léger qu’il y a eu, semble-t-il, le plus d’incidents recensés. Dans la nuit de samedi à dimanche, deux jeunes ont ainsi été interpellés pour des menaces de mort sur un policier en faction. Une insulte qui survenait alors que le commissariat avait été la cible de projectiles, notamment des cocktails-molotov, tout au long de la soirée. Il est regrettable que notre ville de Boissy-Saint-Léger fasse une fois de plus la une des journaux pour des faits divers, cela doit cesser ! Voir l’article du Parisien

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