Rodéos sauvages : Nous remercions Metin Yavuz, conseiller départemental du Val-de-Marne pour son intervention

Le conseiller départemental Metin Yavuz a interpellé le Préfet lors de son audition devant l’assemblée départementale sur la situation concernant les rodéos sauvages. Depuis le 1er janvier, 54 procédures ont été diligentées (chiffre arrêté au 13 septembre). Ce qui a conduit à 52 interpellations dont 42 gardes à vue. 45 engins ont été identifiés, la moitié placée en fourrière ou sous scellés, la moitié immobilisée ou détruite.* Une législation inadaptée Si la lutte contre les rodéos s’intensifie dans le Val-de-Marne depuis le début de cette année, nous déplorons que la législation et les moyens soient encore trop souvent inadaptés pour garantir aux riverains concernés un coup d’arrêts de ces nuisances intolérables qu’ils subissent parfois au quotidien. Alors que le Préfet se réjouit de l’efficacité de son action, les faits et témoignages sur le terrain sont beaucoup moins optimistes. Arrêter un pilote reste toujours aussi difficile. « Cela fait des années qu’on nous demande quasi systématiquement d’arrêter les courses-poursuites de peur qu’un drame arrive, peste un policier de terrain. C’est démoralisant car les habitants nous demandent des comptes. »* Dans de nombreuses villes du département, les rodéos sauvages continuent de nuire à la qualité de vie et à la sécurité des riverains. À Boissy, si certains quartiers sont plus impactés que d’autres, c’est l’ensemble de la commune qui est concernée par ces nuisances insupportables. Pourtant, le maire de Boissy préfère se boucher les oreilles plutôt que d’engager des actions efficaces. Le maire candidat à sa réélection ne semble pas prendre la mesure des nuisances occasionnées par les rodéos sauvages dans notre ville. En effet, lors d’un conseil municipal, le maire a expliqué que ces rodéos sauvages n’étaient en rien une nuisance sonore puisque le bruit occasionné était de courte durée… nous attendons qu’il explique sa pensée complexe auprès des riverains excédés ! Nous dénonçons également l’attitude des élus de la majorité et certains de l’opposition qui pour la plupart n’ont pas contesté les propos du maire se faisant les complices de sa politique et de son bilan qui fait apparaître une augmentation des nuisances occasionnées par les rodéos sauvages sur le territoire de Boissy, un bilan que les Boisséens dénoncent eux depuis longtemps. Des villes voisines engagées contre les rodéos sauvages L’an dernier, à L’Haÿ-les-Roses, les policiers avaient tenté de lutter contre les rodéos en lançant des procédures pour agression sonore réitérée. L’avantage : les policiers peuvent arrêter le contrevenant chez lui le lendemain matin. Seul bémol, la législation car il est malgré tout difficile de caractériser ce genre d’infraction. Pour autant, l’exemple de L’Haÿ-les-Roses confirme notre conviction que des actions peuvent être mises en place à l’échelle communale. Malgré les manquements de la législation actuelle, le futur maire devra engager toute son énergie pour optimiser les divers outils législatifs qui lui confèrent l’autorité nécessaire, par des arrêtés municipaux, afin d’orchestrer de véritables actions concrètes et efficaces. *Sources Le Parisien 94
Merci à nos conseillers départementaux pour la subvention du gymnase à Boissy

Nous remercions nos deux conseillers départementaux de notre canton, Karine Bastier et Pierre-Jean Gravelle, le groupe Val-de-Marne Autrement ainsi que tous les conseillers qui ont voté pour cette subvention qui s’élève à 990 000 € plus 6 750 € pour l’acquisition du premier équipement mobilier sportif. Ce projet permettra à notre ville de Boissy de se doter d’un gymnase sur le complexe complexe sportif Maurice Préault. Nous approuvons toutes les aides aux projets permettant de soutenir le dynamisme des associations sportives et des écoles, en leur permettant par exemple de bénéficier prochainement d’un bâtiment neuf et fonctionnel.
Chantier éducatif pour les jeunes : Une riche idée à faire perdurer à Boissy !

Bravo et merci aux jeunes Boisséens du chantier éducatif qui sont rafraichi la peinture du centre social Michel-Catonné début juillet 2019. Créé dans les années 80, le chantier éducatif jeune est un outil éducatif qui vise à impliquer un groupe de jeunes dans une activité de production ou de services. Il est destiné confronter le jeune au monde du travail et à l’aider à se réinsérer grâce à une expérience professionnelle. Les freins à l’emploi sont identifiés, le jeune est orienté vers les services compétents. Ce dispositif permet également de créer du lien social entre les jeunes et les adultes du chantier. Une démarche de prévention et de médiation est aussi initiée par les éducateurs qui encadrent le chantier. Enfin le chantier éducatif permet de valoriser l’image du jeune : il reprend confiance en lui, développe un savoir-faire, obtient une reconnaissance, et son image est aussi valorisée dans sa commune. Une belle initiative que nous devons soutenir et faire perdurer !
Travaux de constructions à Boissy-Saint-Léger : notre ville n’appartient pas aux promoteurs immobilier !

Depuis le début des travaux, nous avons dénoncé régulièrement le blocage incessant de la rue de Paris par les nombreux camions qui empêchaient les voitures de circuler normalement pour se rendre au travail aux heures de pointes et les piétons de circuler en toute sécurité. De nombreux Boisséens se sont plaint à juste titre du carcan causé par cette anarchie qui a duré pendant de nombreux mois par les camions qui bloquaient la circulation des voitures et le passage des piétons sur les trottoirs. Les promoteurs immobiliers s’approprient notre villeAujourd’hui encore, les chantiers en cours sont la cause d’un ballet incessant de camions qui ne respectent pas les règles de base sans qu’aucune sanction ne soit prise par la mairie. C’EST INTOLÉRABLE ! Nos rues et nos trottoirs ne doivent pas appartenir aux promoteurs. Nous demandons que le maire de Boissy-Saint-Léger, qui a délivré les permis de construire à ces promoteurs, prenne immédiatement ses responsabilités afin de mettre un terme à cette anarchie qui règne dans nos rues et de les rendre aux Boisséens !
Insécurité à Boissy : à la demande de Laure Thibault, la sénatrice C. Procaccia interpelle le ministre de l’intérieur

Suite à le demande d’intervention de Laure Thibault, la Sénatrice du Val-de-Marne, Catherine Procaccia, a posé une question écrite à Monsieur le ministre de l’intérieur afin de lui demander les mesures qu’il entend prendre pour répondre rapidement aux inquiétudes des habitants de Boissy-Saint-Léger. Cette intervention a été envoyé au Maire de Boissy et a été portée à la connaissance de tous les intervenants de la réunion du CLSPD (Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance) qui s’est enfin tenu le 5 juin 209 après des années d’inaction à Boissy. Nous remercions chaleureusement Catherine PROCACCIA pour l’attention qu’elle porte aux problèmes d’insécurité dans le quartier de la Haie Griselle qui ne manquera pas de nous tenir informés de la réponse du ministre.
Insécurité à la Haie Griselle : le maire confisque le débat aux riverains !

Après les coups de feu qui ont frappé le quartier, le maire et le conseil municipal, réunis en conclave un dimanche soir, avaient décidé d’organiser un conseil municipal exceptionnel pour débattre sur la sécurité. Il n’aura pas lieu ! A la place, une parodie de débat s’est tenue hier soir au conseil municipal suite à un vœu proposé par le maire tard dans la soirée, demandant des moyens supplémentaires pour le commissariat de Boissy. Rien de nouveau donc puisque cela a déjà été demandé dans un courrier au Préfet, un communiqué de presse, une petite marche et lors de la récente visite du Préfet. Le débat avec les citoyens ? Circulez, il n’y a rien à voir ! Selon le maire, la sécurité est uniquement l’affaire de l’Etat, point barre ! Son argument : « hors de question que les Boisséens paient le désengagement de l’Etat ». Pourtant dans le même conseil municipal, il crée une agence postale communale pour pallier le choix absurde et unilatéral du groupe La Poste de fermer le bureau annexe de L’Orangerie. Cohérence ? Bref, s’est tenu hier un semblant de débat digne du Grand débat national, dont on connaissait les conclusions avant même qu’il ne commence ! Nous regrettons que les habitants de la Haie Griselle soient privés de la parole sur cette question qui les concerne et que le maire se soit contenté d’une marche, d’une visite avec le Préfet et d’une réunion avec la commissaire autour de gens triés sur le volet ! C’est un rendez-vous manqué avec la population de la Haie Griselle et bien au-delà qui ne demandent qu’à vivre en sécurité. Mais quoi d’étonnant quand on sait que le maire a récemment dénoncé une forme de « psychose chez les habitants » dans un article du Parisien (20 mai 2019) consacré à l’enfer des riverains après les fusillades à la Haie Griselle ? Non seulement ses propos sont blessants mais ils sont avant tout méprisants face à la peur justifiée des riverains ! Si le débat devra être impérativement engagé pour mettre en place des actions concrètes afin de sécuriser le quotidien des Boisséeens, nous devons tous, et en priorité les responsables politiques, leur apporter avant tout une solidarité collective sans faille en respect à leurs souffrances. Nous ne tolèrerons jamais qu’un élu, qui plus est responsable de la sécurité de sa ville, se permette de culpabiliser des riverains victimes de cette situation qui sont en droit d’exprimer leurs peurs et d’exiger un cadre de vie digne et sécurisé. Nous constatons avec regret qu’à l’approche des élections municipales, et comme par le passé, des élus de la majorité municipale s’éloignent soudainement du maire en place en tentant de se racheter une nouvelle virginité sur le dos des citoyens alors qu’ils sont comptables de toutes les orientations politiques qui ont conduit à cette situation. Ces tentatives perpétuelles d’insulter l’intelligence des Boisséens ne sont pas dignes de leur statut d’élu. Pendant que certains élus se contentent de venir faire un petit tour à la Haie Griselle pour apparaitre sur des photos, les membres de l’association Engagés pour Boissy sont tous mobilisés et participent actuellement à des initiatives citoyennes à la Haie Griselle. Lors d’une réunion avec des riverains, j’ai proposé aux associations présentes d’exiger que la cellule psychologique soit accessible au cœur de notre quartier et non pas à l’hôpital Henri Mondor à Créteil et qu’un accompagnement soit effectué dans les écoles du quartier afin que les enfants puissent bénéficier d’une réelle prise en charge. Toute l’équipe d’Engagés pour Boissy apporte son soutien sans faille aux riverains de la Haie Griselle, beaucoup d’entre nous étant concernés directement puisque résidant dans ce quartier qui mérite beaucoup mieux que cette réputation de « psychose chez les habitants ».
«Ça va ?» : la nouvelle campagne choc contre les violences faites aux enfants

Ça va Paul ? Oui ça va En réalité, comme des milliers d’enfants, Paul est victime de violences. Et comme des milliers d’enfants, il ne parle pas. Combien de Paul nous disent un « ça va de façade » ? En France, un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups d’un adulte. C’est ce que nous rappelle l’association Enfance & Partage dans ce clip choc. Famille proche, famille élargie, voisins, communauté éducative… confrontés ou préoccupés par une situation d’enfant en danger ou risquant de l’être, appelez le 119 avant qu’il ne soit trop tard, c’est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou contactez les associations dédiées.
Nouveaux coups de feu à Boissy-Saint-Léger : une situation alarmante !

Pour la seconde fois en trois jours, le quartier de la Haie Griselle est la cible d’affrontements et de règlements de compte. Nous déplorons cette situation et apportons tout notre soutien aux habitants du quartier. Cela ne peut plus durer. Il est temps que le maire de Boissy s’attache enfin à assurer la sécurité des Boisséens ! Comment peut-il prétendre aujourd’hui auprès des médias que le quartier de la Haie Griselle « était pourtant calme ces derniers temps » alors que lors de la réunion publique de ce même quartier le 14 décembre dernier, des riverains ont témoigné qu’ils étaient régulièrement menacés et qu’ils avaient peur de sortir de chez eux ? Alors que la situation est grave, la seule réponse apportée par la mairie consiste à rajouter 5 caméras (avec qui derrière ?) et des médiateurs. Qui peut croire que cela est suffisant face à des personnes déterminées et pour certaines d’entre elles armées ? Doit-on attendre qu’une balle perdue blesse un riverain, voire pire, pour que le maire cesse enfin de minimiser la situation ? Il est urgent de sortir de l’angélisme et d’apporter une réponse forte en renforçant les moyens et les effectifs de la police municipale. Comment peut-on imaginer que la sécurité des Boisséens soit assurée alors que la police municipale est ouverte que de 9h00 à 17h00 du lundi au vendredi et que les agents ne sont équipés que de taser ? Par ailleurs, nous demandons également un renforcement des moyens et des effectifs de la police nationale afin d’assurer la sécurité de nos concitoyens.
Journée contre l’autisme

Le 2 avril, c’est la journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme. Alors parlons-en ! Parce que 700 000 personnes en France présentent un trouble du spectre de l’autisme (TSA) à des degrés divers, dont 100 000 enfants. Parce qu’un enfant qui naît sur 100 est touché par un TSA. Parce que seulement 20% des enfants autistes sont actuellement scolarisés en France, et que c’est encore pire pour les adultes. Parce que 1 000 enfants Val-de-Marnais et leur famille sont toujours sans solution pérenne de prise en charge. Parce que l’autisme, c’est pour toute la vie et qu’il est temps d’offrir à ces enfants et adultes des perspectives d’avenir. « Je ne suis pas vilain. Je suis autiste. Je reçois juste trop d’informations. » : pour mieux comprendre ce que perçoit une personne autiste, nous vous invitons à regarder cette vidéo >> https://www.youtube.com/watch?v=Lr4_dOorquQ
Insécurité à Boissy : stop à la démagogie, la peur doit changer de camps !

Alors que des riverains de la Haie Griselle dénonçaient une fois de plus une fusillade dernièrement, des élus et responsables politiques se contentent de proposer une pétition. Stop à la démagogie ! Après les propositions sous dimensionnées du maire de Boissy (médiateurs, quelques caméras sans personne derrière, drone), une certaine intelligentsia politique qui s’oppose soi-disant au maire depuis tant d’années n’a eu d’autre proposition que de vouloir faire circuler une pétition faisant croire aux citoyens de son utilité pour régler le problème. Cette idée est bien loin, voire très loin de pouvoir répondre aux problématiques actuelles. Que des citoyens exaspérés puissent le penser c’est tout à fait légitime, par contre que certains élus ou responsables politiques le laissent croire est d’une rare démagogie, aussi scandaleuse que l’angélisme et le laxisme du maire. Une pétition pour quoi faire ? Adressée à qui ? Pour demander quoi ? Face à des délinquants armés et déterminés, pensent-ils vraiment qu’une pétition fera le poids ? Et quand un habitant, adulte ou enfant se prendra une balle perdue, on allumera des bougies, on déposera des fleurs et on fera une marche blanche ? Pour recommencer ensuite par une autre pétition ? L’inaction du maire exaspère les Boisséens ! Les Boisséens ont des raisons d’être en colère. Des années que tout ce petit monde se voile la face, laissant même le maire dire en plein conseil municipal que lorsque le BAC fait un passage dans la Haie Griselle, c’est de la provocation. Lors de la dernière réunion de quartier, pas un membre de l’opposition pour s’offusquer de la réaction du maire « c’est pas de ma responsabilité, je vais voir avec le bailleur » face à la détresse d’une maman qui témoigne de ses vives inquiétudes pour la sécurité de ses enfants. Personne pour reprendre le maire quand il dit que ce n’est pas sa faute, qu’il n’a rien vu, rien entendu et que notre ville est calme. Et personne encore pour s’offusquer de la réaction du maire face à la multiplication des coups de feu qui invite les habitants au calme et à laisser faire la justice en conseil municipal. Le maire doit rendre des comptes S’il fallait entamer une action dès à présent, plutôt qu’une pétition, nous proposons que les habitants de la Haie Griselle se déplacent massivement au prochain conseil municipal pour exiger que le maire rende des comptes… nous verrons si face à la colère il continuera à dire « qu’il faut rester calme » ! Le commissariat de Boissy fait ce qu’il peut La police nationale est parfaitement consciente de la situation, ils font ce qu’ils peuvent et Boissy fait partie des villes où en mars dernier, il y a eu le plus d’infractions constatées pour usage et revente de stupéfiants. Mais la police nationale à elle seule ne peut plus tout. Et elle ne peut surtout pas grand-chose si le personnel politique achète la paix sociale en laissant faire. La peur doit changer de camps Il est temps, à Boissy, de mener une politique de tolérance zéro vis-à-vis des dealeurs et renforcer ainsi le travail de la police nationale. Notre ville doit faire plus en termes de tranquillité publique et la peur doit changer de camps. Certaines villes, pas très loin de nous, mettent place des actions ultra dissuasives et une pression incessante sur les dealers, verbalisés par exemple sans arrêt par la police municipale pour des infractions mineures. Le sentiment d’impunité commence lorsqu’il n’y a aucune sanction pour des incivilités mineures. Il est donc urgent d’augmenter les effectifs de la police municipale et de leur donner les moyens d’agir, y compris à la Haie Griselle, car en République, il n’y a pas de zone de non-droit. Il faut également travailler de concert avec les bailleurs afin d’isoler les quelques personnes qui perturbent la vie du quartier à elle seule, responsabiliser les parents, travailler avec les éducateurs de rues, proposer des contreparties à nos jeunes en situation de décrochage… Bien entendu, il ne faut pas oublier l’importance du travail de terrain toute l’année des associations et des initiatives citoyennes en les accompagnant et les renforçant dans leurs actions.