Insécurité à la Haie Griselle : engagés auprès des mamans de Boissy

Le 1er juin 2019, les mamans de la Haie Griselle, soutenues par celles d’autres villes, ont défilé pour dire non à la violence. En tête de cortège, à visage découvert et avec beaucoup d’amour, de courage et de fierté, elles ont souhaité envoyer un message fort pour que cessent les violences dans le quartier de la Haie Griselle, ce quartier qu’elles aiment et que nous aimons. Nous étions présents pour témoigner de notre soutien à ces mères courage qui se lèvent pour que le quartier retrouve son calme. Bravo à elles pour cette belle initiative que chacun se doit de soutenir.
Insécurité à la Haie Griselle : le maire confisque le débat aux riverains !

Après les coups de feu qui ont frappé le quartier, le maire et le conseil municipal, réunis en conclave un dimanche soir, avaient décidé d’organiser un conseil municipal exceptionnel pour débattre sur la sécurité. Il n’aura pas lieu ! A la place, une parodie de débat s’est tenue hier soir au conseil municipal suite à un vœu proposé par le maire tard dans la soirée, demandant des moyens supplémentaires pour le commissariat de Boissy. Rien de nouveau donc puisque cela a déjà été demandé dans un courrier au Préfet, un communiqué de presse, une petite marche et lors de la récente visite du Préfet. Le débat avec les citoyens ? Circulez, il n’y a rien à voir ! Selon le maire, la sécurité est uniquement l’affaire de l’Etat, point barre ! Son argument : « hors de question que les Boisséens paient le désengagement de l’Etat ». Pourtant dans le même conseil municipal, il crée une agence postale communale pour pallier le choix absurde et unilatéral du groupe La Poste de fermer le bureau annexe de L’Orangerie. Cohérence ? Bref, s’est tenu hier un semblant de débat digne du Grand débat national, dont on connaissait les conclusions avant même qu’il ne commence ! Nous regrettons que les habitants de la Haie Griselle soient privés de la parole sur cette question qui les concerne et que le maire se soit contenté d’une marche, d’une visite avec le Préfet et d’une réunion avec la commissaire autour de gens triés sur le volet ! C’est un rendez-vous manqué avec la population de la Haie Griselle et bien au-delà qui ne demandent qu’à vivre en sécurité. Mais quoi d’étonnant quand on sait que le maire a récemment dénoncé une forme de « psychose chez les habitants » dans un article du Parisien (20 mai 2019) consacré à l’enfer des riverains après les fusillades à la Haie Griselle ? Non seulement ses propos sont blessants mais ils sont avant tout méprisants face à la peur justifiée des riverains ! Si le débat devra être impérativement engagé pour mettre en place des actions concrètes afin de sécuriser le quotidien des Boisséeens, nous devons tous, et en priorité les responsables politiques, leur apporter avant tout une solidarité collective sans faille en respect à leurs souffrances. Nous ne tolèrerons jamais qu’un élu, qui plus est responsable de la sécurité de sa ville, se permette de culpabiliser des riverains victimes de cette situation qui sont en droit d’exprimer leurs peurs et d’exiger un cadre de vie digne et sécurisé. Nous constatons avec regret qu’à l’approche des élections municipales, et comme par le passé, des élus de la majorité municipale s’éloignent soudainement du maire en place en tentant de se racheter une nouvelle virginité sur le dos des citoyens alors qu’ils sont comptables de toutes les orientations politiques qui ont conduit à cette situation. Ces tentatives perpétuelles d’insulter l’intelligence des Boisséens ne sont pas dignes de leur statut d’élu. Pendant que certains élus se contentent de venir faire un petit tour à la Haie Griselle pour apparaitre sur des photos, les membres de l’association Engagés pour Boissy sont tous mobilisés et participent actuellement à des initiatives citoyennes à la Haie Griselle. Lors d’une réunion avec des riverains, j’ai proposé aux associations présentes d’exiger que la cellule psychologique soit accessible au cœur de notre quartier et non pas à l’hôpital Henri Mondor à Créteil et qu’un accompagnement soit effectué dans les écoles du quartier afin que les enfants puissent bénéficier d’une réelle prise en charge. Toute l’équipe d’Engagés pour Boissy apporte son soutien sans faille aux riverains de la Haie Griselle, beaucoup d’entre nous étant concernés directement puisque résidant dans ce quartier qui mérite beaucoup mieux que cette réputation de « psychose chez les habitants ».
Mobilisation à Boissy contre l’augmentation des nuisances aériennes

Belle mobilisation d’une partie de notre équipe hier sur le marché de Boissy pour faire signer la pétition contre l’augmentation des nuisances aériennes. Un bel accueil avec déjà près de 200 signatures.
Projet de prison ouverte à Limeil-Brévannes : l’Etat interdit aux citoyens de s’exprimer !

Encore une fois, la politique du « et en même temps » chère à E. Macron frappe notre territoire. Alors qu’il lance devant les caméras son grand débat national pour tenter de calmer la colère des gilets jaunes, l’Etat refuse que la ville de Limeil-Brévannes organise un référendum pour recueillir l’avis des Brévannais sur ce projet de prison semi-ouverte qu’on leur impose. Cette décision est inacceptable et témoigne du mépris du « nouveau monde » envers les citoyens ! Avec « En Marche » on peut débattre de thèmes imposés, décidés par l’Elysée. Mais débattre de l’avenir de nos territoires et de notre qualité de vie c’est non ! A quoi bon multiplier les débats comme le font les députés « En Marche » et notamment celui de la 3e circonscription du Val-de-Marne quand on refuse la parole aux habitants sur une question aussi importante pour l’avenir de leur ville ? Comment croire, dans ces conditions, à la sincérité de ce grand débat national ?
Le projet de prison à Noiseau, un impact incertain sur notre cadre de vie à Boissy

Alors que notre mobilisation contre le projet de prison à Limeil-Brévannes s’est achevée par une victoire contre l’Etat, celui chez nos voisins de Noiseau est toujours d’actualité. La question n’est pas de savoir si l’on est pour ou contre l’implantation de nouvelles prisons. La question c’est pourquoi implanter cette prison sur des terres agricoles cultivées, sur des terrains qui n’appartiennent pas à l’Etat et dans un secteur sans infrastructures de transports majeures ; alors même que ce secteur fait l’objet d’un projet d’agro-quartier mêlant logements et activités économiques ? Nos droits bafoués, notre voix ignorée Le Gouvernement défend ce choix en prétextant le respect des droits des 800 prisonniers prévus dans cette prison et notamment du droit à résider proche de chez eux. Qu’en est-il des droits des 4 700 Noiséens et des nombreux Boisséens honnêtes qui se sont installés dans ce secteur pour vivre en paix ? Qu’en est-il de la démocratie quand le gouvernement, contrairement à ses premiers engagements, impose un tel projet contre la volonté de l’ensemble de la population et des élus locaux ? Qu’en est-il surtout du droit des prisonniers quand l’Etat remet toujours à plus tard la réhabilitation de la prison de Fresnes ? Une saturation des transports à prévoir sur la commune de Boissy 800 prisonniers, ce sont 800 familles susceptibles de leur rendre visite. Qu’en est-il des infrastructures de transports ? L’axe routier depuis la N4 qui traverse Noiseau et ensuite Boissy-Saint-Léger via la rue de Sucy entre le Bois Clary et la N19, subira automatiquement une augmentation très importante du trafic, tout autant que les transports en commun depuis notre gare RER A. À cela, se rajoute des projets de logements sociaux et de fonction à Noiseau, une population nouvelle qui utilisera également les infrastructures de transports déjà saturées. Le Val-de-Marne ne doit pas être le seul département de toutes les solidarités Notre département contribue largement à la politique carcérale française avec Fresnes, deuxième plus grande prison de France (1 700 places) dont on nous promet depuis trop longtemps la réhabilitation. Le Gouvernement fait subir au val-de-marnais une double peine en lui imposant 30% des nouvelles places de prisons de la région tout en lui refusant de bénéficier de nouvelles infrastructures sportives liées à l’organisation des futurs Jeux Olympiques. Alors que d’autres communes de France sont demandeuses de projets pénitenciers, le Gouvernement impose ses choix sans concertations avec nos élus locaux, mettant en péril des projets de développement écologiques et économiques vitaux pour notre territoire. Le Val-de-Marne n’est pas le territoire servant de Paris ! Paris compte plus de 2 millions d’habitants avec une prison de 800 places (la Santé). Le Val-de-Marne compte 1,4 millions d’habitants avec déjà une prison,de 1 700 places (Fresnes) et l’Etat voudrait imposer une nouvelle prison de 800 places ? Pourtant, il reste de le place à côté du nouveau Tribunal de Grande Instance de Paris, mais peut-être qu’une prison ferait tâche dans ce nouveau quartier chic des Batignolles. Pourquoi notre département devrait accueillir 3 fois plus de places de prison que Paris ? De quel droit sacrifie-t-on encore le Val-de-Marne ? Pour nous les Jeux Olympiques C’EST NON mais les prisons C’EST OUI ! Ça suffit !!!
Engagés à Boissy contre le projet de prison chez nos voisins à Noiseau

Nous étions présents le 9 novembre 2019 aux côtés du maire Yvan FEMEL, Maire de Noiseau, pour dire NON au projet de prison de 700 places dans ce petit village de moins de 5 000 habitants. Après Limeil-Brévannes, l’Etat s’arroge de nouveau le droit de décider de l’avenir de nos territoires sans aucune consultation avec les élus locaux et les habitants et au mépris des projets locaux qui concourent au rééquilibrage territoriale est/ouest ( développement économique, transports, logements, etc).