10 novembre 2018

Le projet de prison à Noiseau, un impact incertain sur notre cadre de vie à Boissy

Alors que notre mobilisation contre le projet de prison à Limeil-Brévannes s’est achevée par une victoire contre l’Etat, celui chez nos voisins de Noiseau est toujours d’actualité.

La question n’est pas de savoir si l’on est pour ou contre l’implantation de nouvelles prisons. La question c’est pourquoi implanter cette prison sur des terres agricoles cultivées, sur des terrains qui n’appartiennent pas à l’Etat et dans un secteur sans infrastructures de transports majeures ; alors même que ce secteur fait l’objet d’un projet d’agro-quartier mêlant logements et activités économiques ?

Nos droits bafoués, notre voix ignorée

Le Gouvernement défend ce choix en prétextant le respect des droits des 800 prisonniers prévus dans cette prison et notamment du droit à résider proche de chez eux. Qu’en est-il des droits des 4 700 Noiséens et des nombreux Boisséens honnêtes qui se sont installés dans ce secteur pour vivre en paix ? Qu’en est-il de la démocratie quand le gouvernement, contrairement à ses premiers engagements, impose un tel projet contre la volonté de l’ensemble de la population et des élus locaux ? Qu’en est-il surtout du droit des prisonniers quand l’Etat remet toujours à plus tard la réhabilitation de la prison de Fresnes ?

Une saturation des transports à prévoir sur la commune de Boissy

800 prisonniers, ce sont 800 familles susceptibles de leur rendre visite. Qu’en est-il des infrastructures de transports ? L’axe routier depuis la N4 qui traverse Noiseau et ensuite Boissy-Saint-Léger via la rue de Sucy entre le Bois Clary et la N19, subira automatiquement une augmentation très importante du trafic, tout autant que les transports en commun depuis notre gare RER A. À cela, se rajoute des projets de logements sociaux et de fonction à Noiseau, une population nouvelle qui utilisera également les infrastructures de transports déjà saturées.

Le Val-de-Marne ne doit pas être le seul département de toutes les solidarités

Notre département contribue largement à la politique carcérale française avec Fresnes, deuxième plus grande prison de France (1 700 places) dont on nous promet depuis trop longtemps la réhabilitation.

Le Gouvernement fait subir au val-de-marnais une double peine en lui imposant 30% des nouvelles places de prisons de la région tout en lui refusant de bénéficier de nouvelles infrastructures sportives liées à l’organisation des futurs Jeux Olympiques.

Alors que d’autres communes de France sont demandeuses de projets pénitenciers, le Gouvernement impose ses choix sans concertations avec nos élus locaux, mettant en péril des projets de développement écologiques et économiques vitaux pour notre territoire.

Le Val-de-Marne n’est pas le territoire servant de Paris !

Paris compte plus de 2 millions d’habitants avec une prison de 800 places (la Santé).
Le Val-de-Marne compte 1,4 millions d’habitants avec déjà une prison,de 1 700 places (Fresnes) et l’Etat voudrait imposer une nouvelle prison de 800 places ? Pourtant, il reste de le place à côté du nouveau Tribunal de Grande Instance de Paris, mais peut-être qu’une prison ferait tâche dans ce nouveau quartier chic des Batignolles.

Pourquoi notre département devrait accueillir 3 fois plus de places de prison que Paris ? De quel droit sacrifie-t-on encore le Val-de-Marne ? Pour nous les Jeux Olympiques C’EST NON mais les prisons C’EST OUI ! Ça suffit !!!

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