Du béton, encore du béton, toujours du béton !

Vous êtes nombreux à vous émouvoir de la multiplication des constructions dans notre ville : rues de Paris, de Valenton, bd de la Gare… et à déplorer les divisions parcellaires au Bois Clary. Comme nous, vous vous demandez quand cela va s’arrêter ! Malheureusement, ce n’est pas pour demain : la construction des immeubles de la ZAC de la Charmeraie va démarrer, des logements sont prévus le long de la RN19… et ce n’est pas tout ! Dès 2018, le Plan Local d’Urbanisme (PLU) présenté par le Maire prévoyait la construction de 1 340 logements d’ici 2025. Déjà bien au-delà de toutes les obligations légales qui s’imposent à la commune. En septembre 2020, le maire décide d’augmenter encore le nombre de logements. Avec les parcelles situées entre la voie ferrée, l’av du Général de Gaulle et la rue de Brévannes, les nouveaux objectifs de production de logements ont ainsi été augmentés de 450 ! Lors du Conseil municipal de décembre, la majorité municipale a présenté une délibération visant à étendre l’action de l’Etablissement public foncier d’Ile-de-France (EPFIF) L’EPFIF c’est quoi ? C’est un opérateur foncier qui contribue au développement de l’offre de logements. Il a permis la création de 19 000 logements en 3 ans. Comment ? En préemptant, pour les compte des collectivités, des parcelles afin d’y faire développer des projets immobiliers. Depuis décembre dernier, tout le tissu urbain de notre ville est entré dans son périmètre. Il y a de quoi se poser des questions quand on sait que les premières zones qui sont entrées dans le périmètre EPFIF sont destinées à accueillir de nouvelles constructions ! Désormais, chaque propriétaire boisséens, se trouve soumis au risque de se faire préempter automatiquement et devoir vendre son bien au prix des domaines, qui est comme vous le savez, au moins 20% inférieur au prix du marché. Quel intérêt d’intégrer par exemple le quartier du Bois Clary sous veille foncière ? Si le maire avait vraiment voulu agir contre la spéculation immobilière et pour protéger nos quartiers pavillonnaires, il aurait fait adopter en 2018 un PLU bien plus protecteur, à l’instar d’autres villes qui nous entourent. Nous nous sommes opposés à cette délibération et alors que le maire annonce une modification du PLU, nous refuserons la densification excessive de notre ville. Nos propositions En 2020, nous avons présenté aux Boisséens un programme réaliste et ambitieux pour protéger notre cadre de vie. En savoir +
Il était une fois le Jardin partagé de la Haie Griselle…

Beaucoup d’entre vous connaissent le jardin partagé de la Haie Griselle. Il fait la fierté de nos jardiniers bénévoles qui mettent du cœur à l’entretenir mais également la joie des riverains. En 2015, une convention est signée entre la ville, l’ASGE et l’association « Les Jardins de Boissy-Saint-Léger » pour l’entretien du jardin. En plus de cette mission et du développement de différentes cultures, plusieurs manifestations culturelles ont eu lieu avec la médiathèque, l’Ehpad Harmonie… des enfants sont venus jardiner avec les membres. Cette gestion semblait satisfaisante, la mairie consacrant régulièrement des articles aux activités du jardin. Et puis, lors du conseil municipal du 17 décembre dernier, la majorité municipale a décidé de résilier la convention, de manière unilatérale et brutale. Les huit élus de l’opposition se sont opposés à cette délibération ! Pour justifier sa décision, le maire a parlé de « trouble à l’ordre public », « contexte délétère de fréquentation et de gestion du jardin », violences verbales et comportementales » … Mais malgré nos interrogations, aucune preuve n’est venue étayer ces allégations. Au contraire, nous avons reçu depuis de nombreux témoignages d’adhérents de l’association qui tendent à montrer que la réalité est tout autre. Les tensions auraient été fabriquées de toute pièce à partir du printemps dernier par de nouveaux adhérents proches du maire. Dans quel but ? A qui profite le crime ? Pire encore, en septembre dernier, une nouvelle association dénommée Les Jardins Partagés a été créée. Quel heureux hasard… à moins qu’il ne s’agisse d’une préméditation qui en dit long ! Que des améliorations soient possibles, qu’on puisse encourager l’association à faire évoluer ses statuts et son fonctionnement, peut-être. On peut tous faire mieux dans tout ce que l’on entreprend. Qu’on décide de virer une association en quelques semaines, en pleine crise sanitaire, sans lui laisser aucune chance de s’améliorer, c’est parfaitement inacceptable. Nos bénévoles qui donnent de leur temps dans nos associations et font ce qu’ils peuvent pour les faire vivre méritent mieux que cet autoritarisme. Comme nous, vous pouvez soutenir l’association aujourd’hui menacée d’expulsion en signant la pétition disponible depuis notre site internet.
Nuisances aériennes : Nos propositions pour protéger notre cadre de vie

En décembre dernier, l’Etat présentait un nouveau projet du plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPEB) d’Orly, document qui vise à prévenir les effets du bruit liés à la plateforme aéroportuaire et à les réduire si nécessaire. De nombreux élus, dont le Conseil municipal de Boissy, s’étaient opposés à ce plan considérant d’une part qu’il n’apportait pas d’avancées significatives dans la lutte contre les nuisances sonores et d’autre part parce qu’il créait de nouvelles contraintes d’urbanisme impactant excessivement le tissu urbain des villes survolées (et notamment la valeur des biens immobiliers). Face aux revendications des associations de riverains et des élus, l’Etat a proposé en août dernier un nouveau PPEB soumis à consultation publique Ce nouveau document est globalement plus favorable que la version précédente. L’extension des contraintes d’urbanisme a été abandonnée et de nouvelles mesures sont proposées pour lutter contre les nuisances : l’amélioration de l’information des nouveaux arrivants, la poursuite des programmes d’insonorisation, la réduction du bruit moyen de 6 dBA (décibels pondérés A) entre 22h et 23h30. Bien que plus favorable, nous considérons qu’il faudrait aller encore plus loin pour protéger les riverains de l’aéroport d’Orly. Nous continuons donc de soutenir les mesures portées par les associations de riverains et les élus depuis de nombreuses années : Allonger d’une heure le couvre-feu pour se rapprocher des 8h de sommeil consécutives préconisées par l’OMS. Limiter le nombre d’avions gros-porteurs qui génèrent plus de bruit et de pollution. Ils sont aussi de plus en plus nombreux (+18% entre 2017 et 2019). Renforcer le dispositif d’aide à l’insonorisation : 50% des riverains d’Orly n’ont toujours pas leur habitation insonorisée. Faire circuler les avions selon leur niveau de bruit c’est-à-dire exclure les avions les plus bruyants des plages horaires les plus sensibles (dès 22h le soir avant le couvre-feu et de 6h à 8h lors de la reprise du trafic, également les dimanches de midi à 15h). Telles sont les observations que nous formulerons pour notre groupe dans le cadre de l’enquête publique en cours. Vous pouvez compter sur notre détermination à défendre notre cadre de vie. Retrouvez l’ensemble de nos propositions pour améliorer notre cadre de vie : Nos propositions
Travaux de constructions à Boissy-Saint-Léger : notre ville n’appartient pas aux promoteurs immobilier !

Depuis le début des travaux, nous avons dénoncé régulièrement le blocage incessant de la rue de Paris par les nombreux camions qui empêchaient les voitures de circuler normalement pour se rendre au travail aux heures de pointes et les piétons de circuler en toute sécurité. De nombreux Boisséens se sont plaint à juste titre du carcan causé par cette anarchie qui a duré pendant de nombreux mois par les camions qui bloquaient la circulation des voitures et le passage des piétons sur les trottoirs. Les promoteurs immobiliers s’approprient notre villeAujourd’hui encore, les chantiers en cours sont la cause d’un ballet incessant de camions qui ne respectent pas les règles de base sans qu’aucune sanction ne soit prise par la mairie. C’EST INTOLÉRABLE ! Nos rues et nos trottoirs ne doivent pas appartenir aux promoteurs. Nous demandons que le maire de Boissy-Saint-Léger, qui a délivré les permis de construire à ces promoteurs, prenne immédiatement ses responsabilités afin de mettre un terme à cette anarchie qui règne dans nos rues et de les rendre aux Boisséens !
ZAC la Charmeraie à Boissy : un projet qui mérite toute notre attention

Nous étions présents hier soir à la réunion de présentation du projet pour la ZAC la Charmeraie à Boissy-Saint-Léger. Nous avons pris acte du projet pour en analyser ensuite les conséquences à venir. Nous resterons vigilant quant au bon déroulement des travaux qui aura un impact sur le quotidien des Boisséens, et plus particulièrement des riverains de la Haie Griselle pendant plusieurs années.
Réunion publique Haie Griselle : Insécurité et Charmeraie

Vendredi 14 décembre 2018, nous étions présents à la réunion publique place du Forum. Nous resterons attentif au bon déroulement du projet de la Charmeraie qui permettra, si les moyens sont au rendez-vous, de redynamiser le quartier de la Haie Griselle. De nombreuses questions des riverains ont permis d’aborder plusieurs sujets comme par exemple l’impact des nouveaux arrivants sur les places en crèche et en école ainsi que la circulation des véhicules prévue au sein même du quartier, des problématiques qui mériteront une attention particulière. Nous avons été particulièrement touchés quant à la détresse exprimée par des riverains qui se sentent abandonnés depuis bien trop longtemps sur des sujets comme la sécurité, les incivilités ou la propreté, rendant leur quotidien parfois invivable et renvoyant une image négative de la Haie Griselle au détriment de ses riverains.
Menaces sur notre cadre de vie à Boissy : NON au développement des gros porteurs sur Orly !

Aux côtés des élus du secteurs, nous disons non au développement des gros porteurs sur Orly qui ont augmenté de + 35% depuis 2015. Intolérable pour les riverains et plus particulièrement pour les Boisséens qui subissent ces nuisances sonores au quotidien. Tout comme le non respect du couvre feu, cette situation doit être regardée avec une vigilance particulière notre bien-être à Boissy-Saint-Léger.
Sécurisation des piétons : le maire de Boissy manque de réactivité

Lors de La réunion publique du 18 octobre 2018, nous avions exigé que des mesures soient mises en place pour pallier au danger que représentait les passages piétons provisoires non sécurisés devant le projet immobilier rue de Valenton. Le maire candidat de Boissy s’était engagé auprès de nous à sécuriser le secteur au plus vite. Plus tôt, nous avions constaté un défaut majeur de signalisation Les Boisséens, et plus particulièrement les enfants, étaient mis en danger par un manquement de signalisation, des trottoirs quasiment impraticables obstrués par des véhicules garés ainsi pour éviter une collision avec les poids lourds. Plus de deux mois pour sécuriser et tenir sa promesse ! Lors de notre intervention, nous avions approuvé les projets de sécurisation des passages protégés devant les école défendus par le maire, toutefois nous regrettons son manque de réactivité qui dénote avec un réelle prise de conscience pour défendre le cadre de vie de notre ville. En effet, c’est après plus de deux mois d’interventions numériques que nous avons enfin obtenu satisfaction en constatant sur place avec soulagement que les dispositions, pourtant simples, avaient été enfin exécutées. Défendre notre cadre de vie à Boissy Notre ville est traversée par deux axes de circulation dense avec une fréquentation très élevée de poids lourds dangereux. A cela se rajoute l’incivilité des usagers bien trop souvent constatée. La sécurité des piétons doit être prioritaire, surtout lorsque des enfants et des familles empruntent des passages dangereux comme cet exemple mais également la rue de Paris, toujours au niveau des chantiers. Nos rues, mais également notre ville ne méritent pas d’appartenir aux promoteurs immobilier qui, non seulement détruisent le paysage urbain si particulier de Boissy, mais contribuent à à rendre dangereux une partie de nos rues.
Grand Paris Express : demande du maintien intégral du projet

L’équipe d’Engagés pour Boissy salue l’initiative des élus du groupe LR au département qui ont demandé le maintien intégral du projet du Grand Paris Express. A l’heure où de nombreux Boisséens galèrent quotidiennement dans les transports en commun pour se rendre à leur travail, le gouvernement a mis un frein au projet et envisage de geler des interconnexions indispensables pour améliorer les temps de trajets. Nous restons mobilisés pour défendre notre quotidien !
Déviation de la RN19 : une bonne nouvelle pour Boissy-Saint-Léger et des interrogations

Hier soir nous étions présents à la réunion publique de présentation de l’avancée des travaux de la déviation de la RN19. D’après la Dirif, l’ouverture de la déviation sera effective en décembre 2019. Cet ouvrage de 180 M€, financé à 50-50 par l’Etat et la région Ile-de-France permettra d’éviter le passage quotidien dans Boissy-Saint-Léger de 40 000 à 45 000 véhicules, dont 8 à 10% de poids lourds. C’est une bonne nouvelle pour les Boisséens malgré de nombreuses questions qui restent en suspens notamment sur le bruit et la pollution en entrée et sortie de tunnel, le devenir de la plaine du Piple, les conséquences sur les commerces de Boissy-Saint-Léger… Nous serons également vigilants quant aux projets de requalification urbaine menés par le maire le long de l’actuelle RN19. Pas question que le bétonnage remplace les embouteillages ! Enfin, en marge de la réunion, nous avons appris que l’évacuation des Roms installés le long de la RN19 aux abords de Boissy-Saint-Léger n’était absolument pas à l’ordre du jour. L’installation illicite pourrait durer jusqu’à l’automne 2019 ! Nous allons interroger les autorités compétentes à ce sujet.