Le quartier de la gare est aujourd’hui un point névralgique, un lieu de passage quotidien pour des centaines d’habitants, commerçants et usagers des transports. Pourtant, il est aussi devenu un symbole du laisser-faire municipal, un espace où l’anarchie s’installe au détriment de la sécurité et de la qualité de vie de tous.
Vous êtes nombreux à nous faire part de votre exaspération face à une situation qui se dégrade jour après jour :
- Stationnement sauvage et abusif, notamment boulevard de la Gare et rue de Paris.
- Déchets qui s’amoncellent, poubelles qui débordent et dépôts sauvages qui envahissent l’espace public.
- Insécurité croissante : consommation et vente de stupéfiants, ventes à la sauvette, ivresse sur la voie publique.
- Eclairage public défaillant, qui aggrave encore ce sentiment d’abandon et d’insécurité.
- Montée de la délinquance, qui pèse sur les habitants comme sur les commerçants.
Comment accepter que cette entrée de ville, vitrine de Boissy, soit aujourd’hui laissée à l’abandon ? Pourquoi la municipalité reste-t-elle silencieuse alors que la colère gronde ?
Une pétition citoyenne, lancée par un habitant du quartier, a déjà rassemblé près de 600 signatures. Pourtant, la mairie reste sourde à cet appel, prisonnière de son dogmatisme et de son inaction.
Nous ne sommes malheureusement pas surpris. Le maire de Boissy théorise une prétendue « sécurité passive », qui n’est en réalité qu’une sécurité passoire. Trop habitué à se défausser sur l’État, il refuse d’agir, comme si la sécurité des Boisséens ne le concernait pas.
Il est vrai que la sécurité est une mission régalienne de l’État. Mais certains maires prennent leurs responsabilités et complètent l’action des forces nationales en mettant en place des dispositifs locaux efficaces : police municipale renforcée, vidéoprotection… Autant de solutions que d’autres villes ont su mettre en place et qui portent leurs fruits.
Ce qui est possible ailleurs l’est aussi à Boissy. Il ne manque qu’une chose : la volonté politique d’agir.
Nous refusons de nous résigner et nous continuons à porter la voix de ceux qui exigent une ville plus sûre, plus propre et plus dynamique. Il est temps d’exiger des actes et de mettre un terme à l’inaction municipale et à l’autosatisfaction.