Extension de la zone bleue : une décision précipitée, incohérente et déconnectée du terrain

La majorité municipale vient d’imposer à Boissy-Saint-Léger une extension massive de la zone bleue, avec des durées de stationnement variant selon les rues : 45 minutes, 1h30, 2h, voire 2h30. Mais cette décision, prise sans réelle concertation, révèle une profonde méconnaissance des réalités locales. Dès sa mise en œuvre, le dispositif montre ses failles : des panneaux qui contredisent l’arrêté municipal, une signalisation parfois absente ou incohérente, et des automobilistes exposés à des verbalisations qu’on peut qualifier, au mieux, d’injustes. Peut-on sérieusement sanctionner un usager quand la ville elle-même ne respecte pas ses propres règles ? Cette confusion n’est pas un détail : elle fragilise la légitimité même de la mesure. Le fond du problème est tout aussi préoccupant. La municipalité impose une durée de stationnement de seulement 45 minutes dans une partie du centre-ville, y compris dans des rues résidentielles, sans tenir compte des usages quotidiens. C’est une pénalisation directe : Pendant ce temps, le secteur de la gare RER A – central, commerçant et à forte affluence – bénéficie, lui, de 1h30 de stationnement. Cherchez la logique… À cela s’ajoute une mesure tout simplement incompréhensible : l’article 7 de l’arrêté assimile à de la fraude le simple fait de déplacer son véhicule pour prolonger son stationnement. Autrement dit, même quand vous jouez le jeu, vous êtes suspectés d’enfreindre la règle. Une approche méfiante, rigide, qui en dit long sur l’esprit du dispositif. Mais ce qui choque le plus, c’est l’absence totale de dialogue. Aucune réunion publique, aucune consultation des riverains ni des commerçants. Aucune solution alternative proposée, là où d’autres communes – comme Saint-Maur-des-Fossés – mettent en place des cartes de stationnement résidentiel qui allient régulation et bon sens. Nous appelons donc le maire à faire preuve de responsabilité : Il en va de l’attractivité de notre centre-ville, de la survie de nos commerces de proximité, et du respect dû aux Boisséens. Boissy mérite mieux que des décisions unilatérales, mal préparées et injustes.

Commerces de proximité : des promesses aux désillusions

À Boissy, les commerces de proximité sont en difficulté. Fermetures en série, projets annoncés mais jamais réalisés, décisions municipales contradictoires… Le constat est alarmant. Alors que les habitants ont plus que jamais besoin de commerces de proximité, la municipalité peine à mettre en place une véritable politique de dynamisation commerciale. Retour sur un mandat marqué par l’inaction et les désillusions. Rue de Paris : une artère commerciale à l’abandon Depuis plusieurs mois, la rue de Paris se vide peu à peu. Après la fermeture de plusieurs banques, ce sont désormais la librairie et la boutique de cadeaux qui baissent définitivement le rideau. Dans une rue délaissée, peu entretenue, l’image de nos commerçants est en danger. Ce n’est pas une fatalité, mais le résultat d’un manque de vision et d’ambition. Où sont passés les commerces de proximité annoncés en grande pompe par le maire pendant la campagne de 2020 dans le programme du Jardin des Orchidées ? Primeur, poissonnier, parapharmacie, boutique d’équipement médical… Quatre ans après, rien de tout cela n’a vu le jour. Où est passée la fameuse « semaine commerciale » vantée dans les tracts électoraux ? Silence radio. Haie Griselle : toujours pas de grande surface Et du côté de la Haie Griselle, malgré les effets d’annonce et le triomphalisme, les habitants attendent toujours le retour d’une grande surface. Après la fermeture du Casino l’an dernier, le groupe Intermarché a annoncé qu’il ne reprendrait pas le site. Un nouveau coup dur pour les familles qui n’ont aujourd’hui aucune solution de proximité. Côté marché de la Ferme : des hausses de tarifs incompréhensibles Pire encore, la dernière décision du maire en matière de commerce laisse pantois : une nouvelle augmentation des droits de place pour les commerçants du marché de la Ferme, qui subissent une hausse de 10 %, soit +20 % depuis le début du mandat. Une décision d’autant plus incompréhensible que le maire avait promis de soutenir le commerce local et qu’il disait avoir de grandes ambitions pour le marché. À Boissy, les promesses s’accumulent ; les actions, elles, se font attendre. Nous le regrettons et nous sommes persuadés que la ville doit beaucoup plus aux Boisséens et aux commerçants.

Quartier de la gare : combien de temps encore allons-nous fermer les yeux ?

Le quartier de la gare est aujourd’hui un point névralgique, un lieu de passage quotidien pour des centaines d’habitants, commerçants et usagers des transports. Pourtant, il est aussi devenu un symbole du laisser-faire municipal, un espace où l’anarchie s’installe au détriment de la sécurité et de la qualité de vie de tous.   Vous êtes nombreux à nous faire part de votre exaspération face à une situation qui se dégrade jour après jour : Malgré les plaintes répétées des résidents et des commerçants, la mairie reste étonnamment passive, sans mettre en place les mesures nécessaires pour endiguer ce fléau. Le manque de sécurité et l’absence de réponse concrète des autorités municipales laissent les citoyens dans un climat d’inquiétude et d’exaspération croissante. Comment accepter que cette entrée de ville, vitrine de Boissy, soit aujourd’hui laissée à l’abandon ? Pourquoi la municipalité reste-t-elle silencieuse alors que la colère gronde ?   Une pétition citoyenne, lancée par un habitant du quartier, a déjà rassemblé près de 600 signatures. Pourtant, la mairie reste sourde à cet appel, prisonnière de son dogmatisme et de son inaction. Nous ne sommes malheureusement pas surpris. Le maire de Boissy théorise une prétendue « sécurité passive », qui n’est en réalité qu’une sécurité passoire. Trop habitué à se défausser sur l’État, il refuse d’agir, comme si la sécurité des Boisséens ne le concernait pas. Il est vrai que la sécurité est une mission régalienne de l’État. Mais certains maires prennent leurs responsabilités et complètent l’action des forces nationales en mettant en place des dispositifs locaux efficaces : police municipale renforcée, vidéoprotection… Autant de solutions que d’autres villes ont su mettre en place et qui portent leurs fruits.   Ce qui est possible ailleurs l’est aussi à Boissy Il ne manque qu’une chose : la volonté politique d’agir. Nous refusons de nous résigner et nous continuons à porter la voix de ceux qui exigent une ville plus sûre, plus propre et plus dynamique. Il est temps d’exiger des actes et de mettre un terme à l’inaction municipale et à l’autosatisfaction.    Vidéo https://engagespourboissy.fr/wp-content/uploads/2025/06/boissy_quartier_gare.mp4

Instauration de la ZFE (Zone à Faibles Emissions) : Une décision éloignée des réalités des Boisséens

Le 10 octobre 2024, le conseil municipal a été invité à se prononcer sur la consultation de la Métropole du Grand Paris (MGP) concernant la Zone à Faibles Émissions (ZFE). Cette mesure restreindra la circulation des véhicules classés Crit’Air 3, 4, 5 et non-classés dans le périmètre de l’A86, du lundi au vendredi, de 8h à 20h. Nous avons voté contre cette délibération pour plusieurs raisons majeures, car elle ne prend pas en compte les réalités de nos concitoyens. La majorité municipale a voté « pour » faisant fi de l’intérêt de nos concitoyens. D’abord, cette mesure frappe injustement les ménages modestes et les travailleurs Boisséens qui dépendent de leur véhicule pour des déplacements essentiels comme par exemple se rendre à l’hôpital Henri-Mondor ou pour nos commerçants du marché se fournir auprès du MIN de Rungis. Beaucoup d’entre eux ne peuvent tout simplement pas se permettre de changer de véhicule pour répondre aux nouvelles exigences écologiques imposées aujourd’hui et qui changeront peut-être demain. Les aides proposées restent largement insuffisantes pour compenser cette charge qui pèse sur les ménages déjà lourdement impactés par l’augmentation du coût de la vie. Ensuite, cette décision a été prise sans une véritable concertation auprès des habitants et sans étude d’impact détaillée sur les conséquences sociales et économiques pour notre territoire et ses habitants. Si lutter contre la pollution est une nécessité, cela ne doit pas se faire au prix d’une exclusion sociale.En l’état, cette ZFE menace de fragiliser davantage les familles Boisséennes sans alternative viable et fiable au véhicule individuel. Enfin, les dérogations locales annoncées pour des raisons économiques, sociales ou techniques sont floues et peu adaptées aux réalités de terrain. De nombreux Boisséens risquent de se retrouver sans solution, pris au piège d’une politique restrictive et mal anticipée. Nous réaffirmons notre engagement pour une écologie pragmatique, juste et solidaire, qui améliore la vie de tous sans sacrifier les plus vulnérables. Notre position est claire : Oui à la ZFE (Zone à Faibles Émissions), non à la ZFE (Zone à Forte Exclusion) !

Grand Paris Express : Boissy toujours mieux desservie avec l’aide de la Région et du Département

La mise en service du Grand Paris Express constitue l’élément phare de développement du Val-de-Marne pour les 10 prochaines années. Depuis juin, la ligne 14 relie l’aéroport d’Orly à Paris en moins de 30 minutes. En 2025, la ligne 15 sud traversera le Val-de-Marne, reliant Pont de Sèvres (Hauts-de-Seine) à Noisy – Champs (Seine-Saint-Denis / Seine-et-Marne) en 37 minutes. 10 des seize nouvelles gares de cette ligne se situent en Val-de-Marne. Les habitants de Boissy-Saint-Léger pourront y accéder via la ligne A du RER depuis Saint-Maur-Créteil. 2025 marquera également l’arrivée du tout premier téléphérique urbain d’Ile-de-France, baptisé Câble 1, reliant Villeneuve-Saint-Georges à la ligne 8 du métro à Créteil. Depuis plusieurs mois, les Présidents des départements du Val-de-Marne et de l’Essonne se sont mobilisés pour étendre la ligne 18 à l’est de l’aéroport d’Orly jusqu’à Boissy-Saint-Léger. Cette extension répond à l’impératif d’une desserte plus performante des territoires les plus éloignés des transports. L’objectif est non seulement de compenser la coupure naturelle créée par la vallée de la Seine, mais aussi de faciliter l’accès aux bassins d’emploi et d’activités autour d’Orly et Massy. La région Île-de-France a entendu cette demande, et vient de confirmer l’inscription du prolongement de la ligne 18 dans son schéma d’aménagement pour 2040. Une excellente opportunité pour les Boisséens ! Cette révolution des transports s’accompagne d’une refonte tarifaire plus juste et simplifiée. Dès le 1er janvier 2025, un billet unique métro-train-RER coûtera 2,50 € (1,99 € avec Liberté+) et un billet bus-tram 2,00 € (1,60 € avec Liberté+). Cela mettra fin aux billets Origine-Destination et à la grille actuelle qui comporte plus de 50.000 tarifs, allant de 2,15 € à 6,00 €. Les Boisséens, qui paient actuellement 5 euros pour un trajet en RER jusqu’à Paris, verront ce coût passer à 2,5 € (ou 1,99 € avec Liberté+). Toutefois, encourager les habitants à adopter les transports en commun, et ainsi protéger l’environnement, demande plus que des infrastructures adaptées. Il est nécessaire d’améliorer l’aménagement urbain, de rendre les abords des gares propres et sûrs. En ce sens, il reste encore beaucoup à faire à Boissy-Saint-Léger…

Luc Offenstein (OYE 349), le rempart contre les nuisances aériennes à Boissy

À Boissy-Saint-Léger comme dans de nombreuses communes du Val-de-Marne, la pollution sonore liée au trafic aérien est devenue un fléau quotidien. Cette dégradation de notre cadre de vie, bien connue des riverains, trouve un adversaire déterminé en la personne de Luc Offenstein, président de l’association OYE 349, soutien fidèle de notre équipe et figure incontournable du combat contre les nuisances de l’aéroport d’Orly. Le poids d’un engagement collectif Depuis plusieurs années, l’association OYE 349 s’est donnée pour mission de fédérer toutes les victimes directes ou indirectes des nuisances aériennes dans notre secteur, notamment à Boissy-Saint-Léger, Sucy-en-Brie et les communes avoisinantes. En lien avec l’association DRAPO, et avec le soutien d’élus locaux, elle mène régulièrement des actions de mobilisation pour exiger des mesures concrètes : respect des engagements environnementaux, encadrement des vols de nuit, représentativité des riverains dans les instances de décision. Un homme qui ne recule pas Luc Offenstein est aujourd’hui l’un des rares à savoir tenir tête au lobby aérien. Grâce à sa ténacité, son expertise technique et sa capacité à fédérer, il est devenu un interlocuteur respecté des pouvoirs publics, capable de défendre avec force les intérêts des riverains. Cela fait plus de dix ans qu’il connaît Laure Thibault, avec qui il partage une vision commune : refuser que Boissy soit reléguée au rang de territoire sacrifié. Ensemble, ils mènent un travail de fond, en lien avec les associations de défense et les élus du Département, pour replacer la voix des habitants au cœur des décisions. Nos priorités sont claires Parce que les nuisances aériennes ne sont pas une fatalité, nous continuerons à soutenir les actions de terrain, à interpeller les autorités compétentes, et à porter haut les revendications des habitants : Boissy ne sera pas oubliée Avec Luc Offenstein et l’équipe de OYE 349, nous savons que nous pouvons compter sur un partenaire solide, compétent et engagé, capable de défendre Boissy et ses habitants avec la force que ce combat exige. Ensemble, nous continuerons à nous battre pour un environnement plus sain, un cadre de vie apaisé et un véritable respect des riverains.

Rendre la santé accessible à tous les Boisséens

Luc HITTINGER, membre de notre équipe, médecin cardiologue, ancien président de l’Université Paris Est Créteil Val de Marne et expert européen des Universités, nous livre son analyse pour rendre la santé accessible à tous les Boisséens. A Boissy Saint Léger, l’offre de santé est devenue au fil du temps, un sujet de préoccupation pour les habitants. L’offre médicale dans la ville se réduit au fil des départs des praticiens de santé et va s’aggraver dans les 2-3 années à venir. En outre, de nombreux médecins ne peuvent plus prendre de nouveaux patients. Un premier diagnostic a été présenté au conseil municipal mais n’a pas conduit à la mise en œuvre d’un plan d’action. Des solutions existent et un certain nombre de communes ont créer des Maisons de santé et en amont ont mis en place des contrats local de santé (12 dans le Val de Marne). Depuis 6 ans, le projet du Maire actuel de Maison de Santé se déplacent de lieu en lieu mais aucune Maison de Santé n’a vu le jour malgré ses promesses et aucun contrat local de santé n’a été rédigé. Une maison de santé, ne se décrète pas par une équipe municipale mais doit être à la base un projet partagé par les acteurs de santé. Notre ambition est de rendre la santé accessible à tous les boisséennes et les boisséens et ceci à tous les âges de la vie. Pour cela nous proposons d’organiser des Ateliers Santé Ville avec les différents acteurs de santé mais aussi du sport en lien avec des habitants valides mais aussi handicapés et des représentants de patients. En amont de ces ateliers, quelques éléments de réflexion En partenariat avec les spécialistes de la petite enfance de la ville et du département, nous devons faciliter l’accès des jeunes et des jeunes couples au planning familial. En partenariat avec les psychologues, les chirurgiens-dentistes, la diététicienne de la ville, nous devons mettre en place des actions de prévention contre les conduites addictives/les drogues, pour l’hygiène bucco-dentaire et contre l’obésité. Afin de développer, une activité physique, facteur de santé et de bien-être, en partenariat avec les coachs sportifs, les assistants d’activités physiques et les kinésithérapeutes de la ville nous devons créer des parcours de santé de différents niveaux (équivalents des pistes de skis de couleurs) au sein de la ville, en profitant des côtes et des descentes mais également de la forêt. Avec les responsables des salles de sport et les coachs sportifs de la ville, nous devons faciliter la réouverture de Salles de sport et négocier un tarif social avec les salles existantes. C’est déjà le cas le semble-t-il avec une salle de sports à Boissy. Pour faciliter ces activités, il faut savoir que la CPAM du Val de Marne, chez les patients en ALD (prise en charge à 100%) et sous conditions de ressources, prend en charge au titre de l’action sanitaire et sociale les séances réalisées par un professionnel de santé (kiné, ergo, psychomotricien) à hauteur de 70% dans la limite de 300 euros par. Les abonnements dans les clubs sportifs ou associations certifiées par l’ARD dans le cadre du programme prescri’forme prescrit par le MG ; à hauteur de 70% de l’adhésion annuelle dans la limite de 300 euros. Afin de faciliter l’accès au soin pour tous, afin que Boissy demeure une ville attractive pour ses habitants et qu’elle le devienne pour attirer des jeunes, un diagnostic précis de ses besoins présents et futurs en matière de santé, en lien avec ses moyens humains (acteurs de santé en sens large : médecins spécialistes et généralistes, infirmières, kinésithérapeutes, pharmaciens, psychologues, diététicienne, assistante sociale…) et ses structures de santé est à formaliser. C’est le but du Contrat local de santé (CLS) que nous devons mettre en place avec l’aide des acteurs de santé de Boissy, ses habitants et l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France qui accompagnera le projet via des subventions. Un effort devra être fait également vis-à-vis des personnes âgées et les liens avec les résidences pour personnes âgées, l’EPHAD, et l’hôpital E Roux à Limeil-Brévannes, qui dispose d’une structure ambulatoire de gériatrie, seront revus et développés afin de leur faciliter l’accès aux soins. Dans le cadre des urgences, les liens avec le SAMI de Limeil Brévannes doivent également être revus. Par ailleurs, les difficultés de prise en charge rapide par les MG de Boissy Saint Léger, après leur accord, pourront bénéficier du nouveau projet CAMI de l’ordre départemental des Médecins du Val de Marne qui verra le jour dans le courant du second trimestre 2020. Ce dispositif organisé dans un premier temps au SAMI de Créteil, vise à accueillir rapidement des patients par de jeunes médecins généralistes fraichement diplômés. Afin de s’inscrire dans le cadre de l’organisation de la médecine pour les jeunes médecins et lutter contre la désertification médicale, la création d’une Maison de la santé doit être formalisée. Pour cela nous devons prendre appui sur les projets déjà existants dans le Val de Marne (Sucy en Brie, Saint Maur, Champigny..), et localiser cette Maison dans un des centres actifs de la ville et participerons à son financement. A termes, cette maison de santé doit s’associer à la maison de santé de Limeil Brévannes ainsi qu’au projet de communauté professionnelle territoriale de santé du plateau briard qui implique les villes de Limeil Brévannes- Valenton- Villeneuve Saint Georges, Villecresnes, Mandres les Roses et Perigny. Afin d’attirer des jeunes médecins à Boissy Saint Léger, les premières étapes réalisées (contrat local de santé, maison de santé…), nous devons mettre en place le dispositif « initiatives Territoires » des facultés de médecine de Créteil et de Saclay qui vise à accompagner de jeunes internes dans leur projet. Enfin, afin de faciliter les liens entre la ville et l’hôpital des applications du type Doc&Co développer par un MG et un hospitalier de Bry sur Marne peuvent être déployées.Afin de mener à bien ces différents projets, des réunions seront organisées avec les différents acteurs de santé de Boissy Saint Léger et du

Lutte contre les nuisances aériennes : défendons notre cadre de vie

Renforcer les mesures de protection pour les habitants survolés par les avions d’Orly, c’est possible et compatible avec l’exploitation de l’aéroport !  Dans un peu plus de 10 ans, acheter une voiture thermique neuve sera interdit. Les voitures les plus polluantes sont déjà interdites de certaines métropoles. Lors des pics de pollution, on impose aux automobilistes une circulation différenciée… mais les riverains d’Orly, eux, seraient condamnés à voir passer au-dessus de leur tête toujours plus d’avions ? C’est non ! Maladies cardiovasculaires, troubles psychiques et psychologiques, diminution de l’espérance de vie… Selon l’étude nationale DEBATS, l’exposition au bruit des avions a un impact direct sur les populations, sans oublier les effets de la pollution de l’air.  Le coût sanitaire et social du bruit engendré par l’aéroport d’Orly est d’ailleurs estimé à plus d’1,9 milliard par an selon le calcul de l’OMS. Avec les associations de riverains et les élus des villes survolées, nous menons depuis de nombreuses années des actions pour porter des propositions concrètes en faveur de l’amélioration de notre cadre de vie : respect et allongement du couvre-feu (notons que la limite de 23h30 a été dépassée 30 fois en juillet et août 2023 contre 22 en 2022), limitation des avions les plus bruyants et des gros porteurs, renforcement de l’aide à l’insonorisation… La mobilisation de tous conduit aujourd’hui à ce que de nouvelles mesures soient examinées par l’État pour réduire les nuisances sonores. Il s’est même engagé à diminuer le bruit de 6 décibels en période nocturne.  Parmi les 3 hypothèses envisagées, figure l’extension du couvre-feu d’une demi-heure supplémentaire de 23h30 à 23h.  Par conséquent, et même s’il demeure encore insuffisant, nous nous prononçons en faveur de ce scénario, seule proposition permettant de réduire le bruit de façon immédiate, durable et certaine sur la période nocturne.  Une demi-heure supplémentaire sans le bruit des avions nous rapprocherait des 8 heures consécutives préconisées par l’OMS. Nous appelons donc l’Etat à prendre ses responsabilités pour préserver la santé et le cadre de vie des nombreux riverains de l’aéroport d’Orly, notre santé et notre cadre de vie !

Inauguration de la crèche départementale Caroline AIGLE dédiée en partie aux enfants de Boissy

Le samedi 3 février, le Département du Val-de-Marne, qui concentre à lui seul plus de la moitié des crèches départementales de France, a inauguré à Limeil-Brévannes sa 81e crèche. Une bonne nouvelle pour les familles de notre ville puisqu’un tiers des places seront réservées aux enfants Boisséens. Une bonne nouvelle, toujours, au regard des difficultés croissantes, nous le savons bien, rencontrées par les familles pour faire garder leurs enfants. Il est donc heureux que le Département investisse dans la construction de nouvelles crèches et qu’il accompagne la diversification des modes de garde, afin que chaque famille dispose des services dont elle a besoin pour concilier vie familiale et vie professionnelle.Un bel établissement, que nous avons pu visiter, moderne et peu énergivore dans lequel tout a été pensé pour permettre l’épanouissement et la sécurité des enfants. Cette crèche constitue l’un des apports financiers du Département au projet de renouvellement urbain du quartier de la Haie Griselle et de La Hétraie.Pour notre ville, cela s’accompagne aussi de la construction d’un tout nouveau centre de PMI (Protection Maternelle et Infantile) qui sera situé au sein du pôle petite enfance porté par la municipalité. Les centre de PMI proposent un suivi médico-social des femmes enceintes et des enfants de moins de 6 ans et assurent des actions de prévention médico-sociale sur tout le territoire. Le Département met également en œuvre des bilans de santé dans toutes les écoles maternelles qui permettent de dépister les pathologies de manière précoce et d’orienter vers les bons acteurs de santé. Durant l’année scolaire 2022-2023, ce sont 250 enfants Boisséens qui ont pu bénéficier du bilan de santé. Plus de 52% des enfants présentaient au moins un problème de santé (caries, troubles visuels ou auditifs, retard de langage, surpoids, mise à jour de la vaccination…). Une action très utile pour permettre à nos jeunes Boisséens de grandir en toute quiétude et de prévenir les difficultés. Un grand merci à tous les professionnels de la santé et de la petite enfance, dans nos crèches ou chez nos assistantes maternelles, qui prennent soin de nos bouts de chou et qui les aident à grandir et à s’épanouir.

Passage à faune et requalification RN19 : Les crédits enfin inscrits au contrat de Plan Etat/Région

Tout en poursuivant la modernisation et le développement des transports du quotidien, ce Contrat de Plan Etat/Région s’inscrit dans un rééquilibrage territorial entre l’Est et l’Ouest de la Région Ile-de-France et permet de développer et d’aménager un territoire francilien polycentrique, accompagnant la dynamique du Grand Paris Express. Le Val-de-Marne se voit ainsi doté de plus d’1 milliard d’euros d’investissements pour ses infrastructures de transport. Une bonne nouvelle pour le Département du Val-de-Marne mais également pour la Ville de Boissy-Saint-Léger qui se voit attribuer les crédits nécessaires au passage à faune et le requalification de la RN19.

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