Lutte contre les nuisances aériennes : défendons notre cadre de vie
Renforcer les mesures de protection pour les habitants survolés par les avions d’Orly, c’est possible et compatible avec l’exploitation de l’aéroport ! Dans un peu plus de 10 ans, acheter une voiture thermique neuve sera interdit. Les voitures les plus polluantes sont déjà interdites de certaines métropoles. Lors des pics de pollution, on impose aux automobilistes une circulation différenciée… mais les riverains d’Orly, eux, seraient condamnés à voir passer au-dessus de leur tête toujours plus d’avions ? C’est non ! Maladies cardiovasculaires, troubles psychiques et psychologiques, diminution de l’espérance de vie… Selon l’étude nationale DEBATS, l’exposition au bruit des avions a un impact direct sur les populations, sans oublier les effets de la pollution de l’air. Le coût sanitaire et social du bruit engendré par l’aéroport d’Orly est d’ailleurs estimé à plus d’1,9 milliard par an selon le calcul de l’OMS. Avec les associations de riverains et les élus des villes survolées, nous menons depuis de nombreuses années des actions pour porter des propositions concrètes en faveur de l’amélioration de notre cadre de vie : respect et allongement du couvre-feu (notons que la limite de 23h30 a été dépassée 30 fois en juillet et août 2023 contre 22 en 2022), limitation des avions les plus bruyants et des gros porteurs, renforcement de l’aide à l’insonorisation… La mobilisation de tous conduit aujourd’hui à ce que de nouvelles mesures soient examinées par l’État pour réduire les nuisances sonores. Il s’est même engagé à diminuer le bruit de 6 décibels en période nocturne. Parmi les 3 hypothèses envisagées, figure l’extension du couvre-feu d’une demi-heure supplémentaire de 23h30 à 23h. Par conséquent, et même s’il demeure encore insuffisant, nous nous prononçons en faveur de ce scénario, seule proposition permettant de réduire le bruit de façon immédiate, durable et certaine sur la période nocturne. Une demi-heure supplémentaire sans le bruit des avions nous rapprocherait des 8 heures consécutives préconisées par l’OMS. Nous appelons donc l’Etat à prendre ses responsabilités pour préserver la santé et le cadre de vie des nombreux riverains de l’aéroport d’Orly, notre santé et notre cadre de vie !
Mobilisation pour le renforcement des mesures de protection contre les nuisances aériennes
Renforcer les mesures de protection pour les habitants survolés par les avions d’Orly, c’est possible et compatible avec l’exploitation de l’aéroport. Dans moins de 15 ans, acheter une voiture thermique neuve sera interdit. Les voitures les plus polluantes sont déjà interdites de certaines métropoles. Lors des pics de pollution, on impose aux automobilistes une circulation différenciée… mais les riverains d’Orly, eux, sont condamnés à voir passer au dessus de leur tête toujours plus d’avions ? C’est non ! A l’appel de l’Association DRAPO, aux côtés de Luc Offenstein, President de l’association Oyé 349 et de nombreux élus, nous étions présents samedi pour une nouvelle action de mobilisation contre les nuisances aériennes de l’aéroport d’Orly. La course effrénée à l’augmentation du trafic aérien (il y a eu plus d’avions cet été a Orly qu’avant la crise sanitaire…) n’est pas tenable pour les riverains, pas plus qu’elle n’est acceptable du point de vue environnemental. Nous demandons au minimum le respect de la règlementation en vigueur afin de limiter les nuisances (couvre-feu, trajectoires, nombre de mouvements, limitation du bruit) ainsi qu’un travail sur les atterrissages et les décollages, sur la limitation des gros-porteurs et sur un dispositif de soutien à l’insonorisation des habitations et équipements publics plus efficient. Nous demandons également la nomination d’une autorité indépendante du Ministère de tutelle pour vérifier la bonne application des règles en matière de bruit autour des aéroports comme l’a demandée le Conseil d’Etat en Avril dernier. Vous pouvez compter sur notre engagement et notre détermination à défendre le droit des Boisséens survolés.
Mobilisation contre l’extension du plan d’exposition au bruit de l’aéroport d’Orly
Ce 21 janvier 2021, une mobilisation massive a rassemblé des élus du Val-de-Marne et de l’Essonne autour de Valérie Pécresse, Patrick Ollier et Didier Gonzales contre le projet hallucinant d’extension du plan d’exposition au bruit de l’aéroport d’Orly. Si ce plan était décidé, les prix de l’immobilier dans les communes concernées, dont Boissy-Saint-Léger, chuteraient de plus de 20 %. C’est inacceptable ! Tous ensemble, nous prenons l’engagement de nous battre contre une telle atteinte à nos communes !
Nuisances aériennes : Nos propositions pour protéger notre cadre de vie
En décembre dernier, l’Etat présentait un nouveau projet du plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPEB) d’Orly, document qui vise à prévenir les effets du bruit liés à la plateforme aéroportuaire et à les réduire si nécessaire. De nombreux élus, dont le Conseil municipal de Boissy, s’étaient opposés à ce plan considérant d’une part qu’il n’apportait pas d’avancées significatives dans la lutte contre les nuisances sonores et d’autre part parce qu’il créait de nouvelles contraintes d’urbanisme impactant excessivement le tissu urbain des villes survolées (et notamment la valeur des biens immobiliers). Face aux revendications des associations de riverains et des élus, l’Etat a proposé en août dernier un nouveau PPEB soumis à consultation publique Ce nouveau document est globalement plus favorable que la version précédente. L’extension des contraintes d’urbanisme a été abandonnée et de nouvelles mesures sont proposées pour lutter contre les nuisances : l’amélioration de l’information des nouveaux arrivants, la poursuite des programmes d’insonorisation, la réduction du bruit moyen de 6 dBA (décibels pondérés A) entre 22h et 23h30. Bien que plus favorable, nous considérons qu’il faudrait aller encore plus loin pour protéger les riverains de l’aéroport d’Orly. Nous continuons donc de soutenir les mesures portées par les associations de riverains et les élus depuis de nombreuses années : Allonger d’une heure le couvre-feu pour se rapprocher des 8h de sommeil consécutives préconisées par l’OMS. Limiter le nombre d’avions gros-porteurs qui génèrent plus de bruit et de pollution. Ils sont aussi de plus en plus nombreux (+18% entre 2017 et 2019). Renforcer le dispositif d’aide à l’insonorisation : 50% des riverains d’Orly n’ont toujours pas leur habitation insonorisée. Faire circuler les avions selon leur niveau de bruit c’est-à-dire exclure les avions les plus bruyants des plages horaires les plus sensibles (dès 22h le soir avant le couvre-feu et de 6h à 8h lors de la reprise du trafic, également les dimanches de midi à 15h). Telles sont les observations que nous formulerons pour notre groupe dans le cadre de l’enquête publique en cours. Vous pouvez compter sur notre détermination à défendre notre cadre de vie. Retrouvez l’ensemble de nos propositions pour améliorer notre cadre de vie : Nos propositions
Mobilisation à Boissy contre l’augmentation des nuisances aériennes
Belle mobilisation d’une partie de notre équipe hier sur le marché de Boissy pour faire signer la pétition contre l’augmentation des nuisances aériennes. Un bel accueil avec déjà près de 200 signatures.
Menaces sur notre cadre de vie à Boissy : NON au développement des gros porteurs sur Orly !
Aux côtés des élus du secteurs, nous disons non au développement des gros porteurs sur Orly qui ont augmenté de + 35% depuis 2015. Intolérable pour les riverains et plus particulièrement pour les Boisséens qui subissent ces nuisances sonores au quotidien. Tout comme le non respect du couvre feu, cette situation doit être regardée avec une vigilance particulière notre bien-être à Boissy-Saint-Léger.