Instauration de la ZFE (Zone à Faibles Emissions) : Une décision éloignée des réalités des Boisséens
Le 10 octobre 2024, le conseil municipal a été invité à se prononcer sur la consultation de la Métropole du Grand Paris (MGP) concernant la Zone à Faibles Émissions (ZFE). Cette mesure restreindra la circulation des véhicules classés Crit’Air 3, 4, 5 et non-classés dans le périmètre de l’A86, du lundi au vendredi, de 8h à 20h. Nous avons voté contre cette délibération pour plusieurs raisons majeures, car elle ne prend pas en compte les réalités de nos concitoyens. La majorité municipale a voté « pour » faisant fi de l’intérêt de nos concitoyens. D’abord, cette mesure frappe injustement les ménages modestes et les travailleurs Boisséens qui dépendent de leur véhicule pour des déplacements essentiels comme par exemple se rendre à l’hôpital Henri-Mondor ou pour nos commerçants du marché se fournir auprès du MIN de Rungis. Beaucoup d’entre eux ne peuvent tout simplement pas se permettre de changer de véhicule pour répondre aux nouvelles exigences écologiques imposées aujourd’hui et qui changeront peut-être demain. Les aides proposées restent largement insuffisantes pour compenser cette charge qui pèse sur les ménages déjà lourdement impactés par l’augmentation du coût de la vie. Ensuite, cette décision a été prise sans une véritable concertation auprès des habitants et sans étude d’impact détaillée sur les conséquences sociales et économiques pour notre territoire et ses habitants. Si lutter contre la pollution est une nécessité, cela ne doit pas se faire au prix d’une exclusion sociale.En l’état, cette ZFE menace de fragiliser davantage les familles Boisséennes sans alternative viable et fiable au véhicule individuel. Enfin, les dérogations locales annoncées pour des raisons économiques, sociales ou techniques sont floues et peu adaptées aux réalités de terrain. De nombreux Boisséens risquent de se retrouver sans solution, pris au piège d’une politique restrictive et mal anticipée. Nous réaffirmons notre engagement pour une écologie pragmatique, juste et solidaire, qui améliore la vie de tous sans sacrifier les plus vulnérables. Notre position est claire : Oui à la ZFE (Zone à Faibles Émissions), non à la ZFE (Zone à Forte Exclusion) !
Grand Paris Express : Boissy toujours mieux desservie avec l’aide de la Région et du Département
La mise en service du Grand Paris Express constitue l’élément phare de développement du Val-de-Marne pour les 10 prochaines années. Depuis juin, la ligne 14 relie l’aéroport d’Orly à Paris en moins de 30 minutes. En 2025, la ligne 15 sud traversera le Val-de-Marne, reliant Pont de Sèvres (Hauts-de-Seine) à Noisy – Champs (Seine-Saint-Denis / Seine-et-Marne) en 37 minutes. 10 des seize nouvelles gares de cette ligne se situent en Val-de-Marne. Les habitants de Boissy-Saint-Léger pourront y accéder via la ligne A du RER depuis Saint-Maur-Créteil. 2025 marquera également l’arrivée du tout premier téléphérique urbain d’Ile-de-France, baptisé Câble 1, reliant Villeneuve-Saint-Georges à la ligne 8 du métro à Créteil. Depuis plusieurs mois, les Présidents des départements du Val-de-Marne et de l’Essonne se sont mobilisés pour étendre la ligne 18 à l’est de l’aéroport d’Orly jusqu’à Boissy-Saint-Léger. Cette extension répond à l’impératif d’une desserte plus performante des territoires les plus éloignés des transports. L’objectif est non seulement de compenser la coupure naturelle créée par la vallée de la Seine, mais aussi de faciliter l’accès aux bassins d’emploi et d’activités autour d’Orly et Massy. La région Île-de-France a entendu cette demande, et vient de confirmer l’inscription du prolongement de la ligne 18 dans son schéma d’aménagement pour 2040. Une excellente opportunité pour les Boisséens ! Cette révolution des transports s’accompagne d’une refonte tarifaire plus juste et simplifiée. Dès le 1er janvier 2025, un billet unique métro-train-RER coûtera 2,50 € (1,99 € avec Liberté+) et un billet bus-tram 2,00 € (1,60 € avec Liberté+). Cela mettra fin aux billets Origine-Destination et à la grille actuelle qui comporte plus de 50.000 tarifs, allant de 2,15 € à 6,00 €. Les Boisséens, qui paient actuellement 5 euros pour un trajet en RER jusqu’à Paris, verront ce coût passer à 2,5 € (ou 1,99 € avec Liberté+). Toutefois, encourager les habitants à adopter les transports en commun, et ainsi protéger l’environnement, demande plus que des infrastructures adaptées. Il est nécessaire d’améliorer l’aménagement urbain, de rendre les abords des gares propres et sûrs. En ce sens, il reste encore beaucoup à faire à Boissy-Saint-Léger…
Bilan de l’été 2024 à Boissy-Saint-Léger
Fini les vacances, on ressort les cartables et les cahiers pour retrouver les bancs de l’école. Aux enfants et à leurs parents, nous souhaitons une belle rentrée ! Une année pleine de sérénité, d’épanouissement et de réussite. Pour la rentrée, nous souhaitons vous parler de 3 actualités qui ont retenu notre attention cet été. On a aimé : le passage de la flamme olympique au domaine de Grosbois A l’initiative du Département du Val-de-Marne, la flamme Olympique a traversé notre département le 21 juillet dernier et notre ville a pu en profiter. La flamme a fait un arrêt remarqué au domaine de Grosbois. Un moment historique rempli de joie et de ferveur populaire dont nous nous souviendrons tous très longtemps. À toutes les villes, agents municipaux et départementaux, associations, clubs sportifs, comités et fédérations, bénévoles, forces de sécurité…, un grand merci ! Un beau travail d’équipe, qui a préfiguré une belle fête olympique ! On n’aime pas : les tirs de mortiers et les rodéos sauvages Il y avait le 28 juillet dernier, au gymnase Maurice Préault, un tournoi de football inter-quartier. Bien-sûr, on aime que les jeunes se regroupent autour du sport et de ses valeurs, qu’ils s’amusent et profitent de moments joyeux pendant l’été. C’est une évidence. Cependant, nous ne pouvons pas cautionner que ces moments de joie, surtout lorsqu’ils se déroulent dans un équipement municipal, entrainent des désagréments importants pour le reste des habitants du quartier. Les tirs de mortiers ou les rodéos-sauvages qui ont eu lieu pendant plusieurs heures ce jour-là n’ont pas leur place dans ces évènements festifs. On n’aime pas : le stationnement anarchique Bd de la Gare Tous les soirs, c’est la même chose : des voitures garées en double file sur le boulevard de la gare pour récupérer les commandes ou les sorties de RER. Cette situation perturbe la circulation et met en danger les automobilistes, obligés de se déporter sur la voie de circulation opposée. Elle est d’autant plus incompréhensible qu’il existe un parking gratuit (1h) à quelques mètres. Ces deux situations que nous dénonçons et qui ne sont que des exemples parmi d’autres sont les conséquences d’une politique laxiste de la majorité municipale en matière de sécurité. Pas surprenant pour un maire qui a théorisé le concept de « sécurité passive » ou en réalité de sécurité passoire !
L’inaction de la mairie face à la dégradation du quartier de la gare
De nombreux riverains et commerçants tirent la sonnette d’alarme depuis des mois face à la situation déplorable qui règne autour du quartier de la gare. Incivilités, trafic et consommation de drogues en plein jour, vendeurs à la sauvette et poubelles jonchant les trottoirs… la situation ne cesse de se dégrader, impactant la qualité de vie des habitants et l’activité des commerces locaux. Malgré les plaintes répétées des résidents et des commerçants, la mairie reste étonnamment passive, sans mettre en place les mesures nécessaires pour endiguer ce fléau. Le manque de sécurité et l’absence de réponse concrète des autorités municipales laissent les citoyens dans un climat d’inquiétude et d’exaspération croissante. Il est grand temps que la municipalité prenne ses responsabilités et agisse pour restaurer l’ordre et la propreté dans ce quartier stratégique de notre ville. Le vivre-ensemble ne peut prospérer dans un tel environnement de laisser-aller. Les commerçants et habitants demandent des solutions immédiates : un renforcement de la présence policière, la mise en place de caméras de surveillance et une gestion rigoureuse de la propreté des lieux. Face à l’inaction de la mairie, il est plus que jamais urgent de passer à l’action pour redonner à ce quartier la tranquillité et la dignité qu’il mérite.
Passage à faune et requalification RN19 : Les crédits enfin inscrits au contrat de Plan Etat/Région
Tout en poursuivant la modernisation et le développement des transports du quotidien, ce Contrat de Plan Etat/Région s’inscrit dans un rééquilibrage territorial entre l’Est et l’Ouest de la Région Ile-de-France et permet de développer et d’aménager un territoire francilien polycentrique, accompagnant la dynamique du Grand Paris Express. Le Val-de-Marne se voit ainsi doté de plus d’1 milliard d’euros d’investissements pour ses infrastructures de transport. Une bonne nouvelle pour le Département du Val-de-Marne mais également pour la Ville de Boissy-Saint-Léger qui se voit attribuer les crédits nécessaires au passage à faune et le requalification de la RN19.
Un plan de sobriété énergétique qui manque clairement d’ambition
Face à la crise de l’énergie, la ville de Boissy, comme toutes les villes de France, a voté son plan de sobriété énergétique. Nous avons approuvé ce plan, conscients que les collectivités, comme tous les Français, doivent faire des efforts face à l’explosion des prix de l’énergie. Pour autant, le plan proposé par le maire et son équipe manque cruellement d’ambition à la fois pour notre ville mais également pour les Boisséens. D’abord le plan proposé n’est pas chiffré. Combien la collectivité consomme-t-elle d’énergie aujourd’hui ? Quels sont nos objectifs pour demain ? Comment compte-t-on y parvenir et quels indicateurs mettons-nous en place pour évaluer nos progrès ? Un plan de bataille que tout à chacun met en place lorsqu’il souhaite faire des économies sur son propre budget. Ensuite, force est de constater que pour les particuliers, les travaux de rénovation énergétique coutent chers, malgré les aides disponibles. Par ailleurs, c’est un secteur où les arnaques sont nombreuses, touchant souvent les plus fragiles. Nous estimons donc qu’un plan de sobriété énergétique et de solidarité digne de ce nom doit s’accompagner d’une campagne de communication volontariste. La ville de Vincennes, par exemple, dans son dernier magazine, rappelle aux Vincennois les accompagnements financiers dont peuvent bénéficier les particuliers pour engager des travaux visant à faire des économies d’énergie (notamment les aides de l’Etat via le dispositif MaPrimeRénov’). Pour finir, nous considérons qu’un plan de sobriété énergétique et de solidarité digne de ce nom aurait dû s’accompagner de mesures plus volontaristes pour protéger le pouvoir d’achat des Boisséens. Alors que le Département du Val-de-Marne vient de lancer son propre chèque énergie, des villes proches de nous ont voté des mesures similaires.C’est le cas de la ville voisine de Limeil-Brévannes qui lance un dispositif « Coup de pouce inflation », une aide à hauteur de 80 € pour les personnes seules et 130 € pour un couple.Vous pouvez le voir, à Boissy, nous sommes loin du compte… L’ensemble de l’équipe Rassemblés et engagés pour Boissy vous adresse malgré tout de chaleureuses et bienveillantes pensées, en espérant que la sérénité du temps des fêtes de Noël soit un heureux prélude à la nouvelle année.
Disparition du Forum des associations, plan 50 000 arbres, Passe Navigo Culture
Madame, Monsieur, Chers Boisséens, Fini les vacances, on ressort les cartables et les cahiers pour retrouver les bancs des écoles. Aux enfants et à leurs parents, nous souhaitons une belle rentrée ! Une année pleine de sérénité, d’épanouissement et de réussite. Pour la rentrée, nous souhaitons vous parler de trois actualités qui ont retenu notre attention. On n’aime pas : la disparition du Forum des associations Cette année, exit le Forum des associations au Centre aéré du Bois Clary ! Il est transformé en une animation parmi les autres lors de la Fête de la ville, à Maurice Préault. Nous nous réjouissons de l’organisation de ce nouvel évènement ; nous avions proposé nous-mêmes cette idée dans notre programme en 2020. Nous regrettons cependant la disparition du traditionnel Forum des associations qui était un temps fort dédié entièrement aux associations et aux Boisééens de tous les âges, désireux de trouver une activité sportive, culturelle… On aime : le plan 50 000 arbres lancé par le Département du Val-de-Marne Le Conseil départemental a affiché sa volonté de planter 50 000 arbres supplémentaires dans le Val-de-Marne d’ici 2028. Depuis juin dernier, il propose aux communes une subvention pour participer à cet objectif ambitieux pour développer la nature en ville. Nous espérons que la municipalité saisira cette opportunité pour développer la couverture arborée – hors forêt – de notre ville ! On aime : le Passe navigo culture proposé par la Région Ile-de-France Depuis janvier 2022, le passe Navigo n’est plus seulement une carte de transports. Il offre également des avantages dans plus de 300 lieux culturels de la Région. Réductions dans des théâtres, cinémas, musées, salles de spectacles et festivals… A Boissy, votre passe Navigo vous permet d’obtenir un tarif réduit sur des séances du festival Ciné junior et sur des séances évènementielles au cinéma Le Forum. Avec ce coût de pouce, plus d’excuse pour ne pas profiter de l’offre culturelle francilienne ! À bientôt !
Du béton, encore du béton, toujours du béton !
Chers Boisséens, Vous êtes nombreux à vous émouvoir de la multiplication des constructions dans notre ville : rues de Paris, de Valenton, bd de la Gare… et à déplorer les divisions parcellaires au Bois Clary. Comme nous, vous vous demandez quand cela va s’arrêter ! Malheureusement, ce n’est pas pour demain : la construction des immeubles de la ZAC de la Charmeraie va démarrer, des logements sont prévus le long de la RN19… et ce n’est pas tout ! Dès 2018, le Plan Local d’Urbanisme (PLU) présenté par le Maire prévoyait la construction de 1 340 logements d’ici 2025. Déjà bien au-delà de toutes les obligations légales qui s’imposent à la commune. En septembre 2020, le maire décide d’augmenter encore le nombre de logements. Avec les parcelles situées entre la voie ferrée, l’av du Général de Gaulle et la rue de Brévannes, les nouveaux objectifs de production de logements ont ainsi été augmentés de 450 ! Lors du Conseil municipal de décembre, la majorité municipale a présenté une délibération visant à étendre l’action de l’Etablissement public foncier d’Ile-de-France (EPFIF) L’EPFIF c’est quoi ? C’est un opérateur foncier qui contribue au développement de l’offre de logements. Il a permis la création de 19 000 logements en 3 ans. Comment ? En préemptant, pour les compte des collectivités, des parcelles afin d’y faire développer des projets immobiliers. Depuis décembre dernier, tout le tissu urbain de notre ville est entré dans son périmètre. Il y a de quoi se poser des questions quand on sait que les premières zones qui sont entrées dans le périmètre EPFIF sont destinées à accueillir de nouvelles constructions ! Désormais, chaque propriétaire boisséens, se trouve soumis au risque de se faire préempter automatiquement et devoir vendre son bien au prix des domaines, qui est comme vous le savez, au moins 20% inférieur au prix du marché. Quel intérêt d’intégrer par exemple le quartier du Bois Clary sous veille foncière ? Si le maire avait vraiment voulu agir contre la spéculation immobilière et pour protéger nos quartiers pavillonnaires, il aurait fait adopter en 2018 un PLU bien plus protecteur, à l’instar d’autres villes qui nous entourent. Nous nous sommes opposés à cette délibération et alors que le maire annonce une modification du PLU, nous refuserons la densification excessive de notre ville. Bien à vous.
Il était une fois le Jardin partagé de la Haie Griselle…
Beaucoup d’entre vous connaissent le jardin partagé de la Haie Griselle. Il fait la fierté de nos jardiniers bénévoles qui mettent du cœur à l’entretenir mais également la joie des riverains. En 2015, une convention est signée entre la ville, l’ASGE et l’association « Les Jardins de Boissy-Saint-Léger » pour l’entretien du jardin. En plus de cette mission et du développement de différentes cultures, plusieurs manifestations culturelles ont eu lieu avec la médiathèque, l’Ehpad Harmonie… des enfants sont venus jardiner avec les membres. Cette gestion semblait satisfaisante, la mairie consacrant régulièrement des articles aux activités du jardin. Et puis, lors du conseil municipal du 17 décembre dernier, la majorité municipale a décidé de résilier la convention, de manière unilatérale et brutale. Les huit élus de l’opposition se sont opposés à cette délibération ! Pour justifier sa décision, le maire a parlé de « trouble à l’ordre public », « contexte délétère de fréquentation et de gestion du jardin », violences verbales et comportementales » … Mais malgré nos interrogations, aucune preuve n’est venue étayer ces allégations. Au contraire, nous avons reçu depuis de nombreux témoignages d’adhérents de l’association qui tendent à montrer que la réalité est tout autre. Les tensions auraient été fabriquées de toute pièce à partir du printemps dernier par de nouveaux adhérents proches du maire. Dans quel but ? A qui profite le crime ? Pire encore, en septembre dernier, une nouvelle association dénommée Les Jardins Partagés a été créée. Quel heureux hasard… à moins qu’il ne s’agisse d’une préméditation qui en dit long ! Que des améliorations soient possibles, qu’on puisse encourager l’association à faire évoluer ses statuts et son fonctionnement, peut-être. On peut tous faire mieux dans tout ce que l’on entreprend. Qu’on décide de virer une association en quelques semaines, en pleine crise sanitaire, sans lui laisser aucune chance de s’améliorer, c’est parfaitement inacceptable. Nos bénévoles qui donnent de leur temps dans nos associations et font ce qu’ils peuvent pour les faire vivre méritent mieux que cet autoritarisme. Comme nous, vous pouvez soutenir l’association aujourd’hui menacée d’expulsion en signant la pétition disponible depuis notre site internet.
Nuisances aériennes : Nos propositions pour protéger notre cadre de vie
En décembre dernier, l’Etat présentait un nouveau projet du plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPEB) d’Orly, document qui vise à prévenir les effets du bruit liés à la plateforme aéroportuaire et à les réduire si nécessaire. De nombreux élus, dont le Conseil municipal de Boissy, s’étaient opposés à ce plan considérant d’une part qu’il n’apportait pas d’avancées significatives dans la lutte contre les nuisances sonores et d’autre part parce qu’il créait de nouvelles contraintes d’urbanisme impactant excessivement le tissu urbain des villes survolées (et notamment la valeur des biens immobiliers). Face aux revendications des associations de riverains et des élus, l’Etat a proposé en août dernier un nouveau PPEB soumis à consultation publique Ce nouveau document est globalement plus favorable que la version précédente. L’extension des contraintes d’urbanisme a été abandonnée et de nouvelles mesures sont proposées pour lutter contre les nuisances : l’amélioration de l’information des nouveaux arrivants, la poursuite des programmes d’insonorisation, la réduction du bruit moyen de 6 dBA (décibels pondérés A) entre 22h et 23h30. Bien que plus favorable, nous considérons qu’il faudrait aller encore plus loin pour protéger les riverains de l’aéroport d’Orly. Nous continuons donc de soutenir les mesures portées par les associations de riverains et les élus depuis de nombreuses années : Allonger d’une heure le couvre-feu pour se rapprocher des 8h de sommeil consécutives préconisées par l’OMS. Limiter le nombre d’avions gros-porteurs qui génèrent plus de bruit et de pollution. Ils sont aussi de plus en plus nombreux (+18% entre 2017 et 2019). Renforcer le dispositif d’aide à l’insonorisation : 50% des riverains d’Orly n’ont toujours pas leur habitation insonorisée. Faire circuler les avions selon leur niveau de bruit c’est-à-dire exclure les avions les plus bruyants des plages horaires les plus sensibles (dès 22h le soir avant le couvre-feu et de 6h à 8h lors de la reprise du trafic, également les dimanches de midi à 15h). Telles sont les observations que nous formulerons pour notre groupe dans le cadre de l’enquête publique en cours. Vous pouvez compter sur notre détermination à défendre notre cadre de vie. Retrouvez l’ensemble de nos propositions pour améliorer notre cadre de vie : Nos propositions