À Boissy, les commerces de proximité sont en difficulté. Fermetures en série, projets annoncés mais jamais réalisés, décisions municipales contradictoires… Le constat est alarmant. Alors que les habitants ont plus que jamais besoin de commerces de proximité, la municipalité peine à mettre en place une véritable politique de dynamisation commerciale. Retour sur un mandat marqué par l’inaction et les désillusions.
Rue de Paris : une artère commerciale à l’abandon
Depuis plusieurs mois, la rue de Paris se vide peu à peu. Après la fermeture de plusieurs banques, ce sont désormais la librairie et la boutique de cadeaux qui baissent définitivement le rideau. Dans une rue délaissée, peu entretenue, l’image de nos commerçants est en danger.
Ce n’est pas une fatalité, mais le résultat d’un manque de vision et d’ambition.
Où sont passés les commerces de proximité annoncés en grande pompe par le maire pendant la campagne de 2020 dans le programme du Jardin des Orchidées ? Primeur, poissonnier, parapharmacie, boutique d’équipement médical… Quatre ans après, rien de tout cela n’a vu le jour.
Où est passée la fameuse « semaine commerciale » vantée dans les tracts électoraux ? Silence radio.
Haie Griselle : toujours pas de grande surface
Et du côté de la Haie Griselle, malgré les effets d’annonce et le triomphalisme, les habitants attendent toujours le retour d’une grande surface. Après la fermeture du Casino l’an dernier, le groupe Intermarché a annoncé qu’il ne reprendrait pas le site. Un nouveau coup dur pour les familles qui n’ont aujourd’hui aucune solution de proximité.
Côté marché de la Ferme : des hausses de tarifs incompréhensibles
Pire encore, la dernière décision du maire en matière de commerce laisse pantois : une nouvelle augmentation des droits de place pour les commerçants du marché de la Ferme, qui subissent une hausse de 10 %, soit +20 % depuis le début du mandat. Une décision d’autant plus incompréhensible que le maire avait promis de soutenir le commerce local et qu’il disait avoir de grandes ambitions pour le marché.
À Boissy, les promesses s’accumulent ; les actions, elles, se font attendre. Nous le regrettons et nous sommes persuadés que la ville doit beaucoup plus aux Boisséens et aux commerçants.