Renforcer les mesures de protection pour les habitants survolés par les avions d’Orly, c’est possible et compatible avec l’exploitation de l’aéroport.
Dans moins de 15 ans, acheter une voiture thermique neuve sera interdit. Les voitures les plus polluantes sont déjà interdites de certaines métropoles. Lors des pics de pollution, on impose aux automobilistes une circulation différenciée… mais les riverains d’Orly, eux, sont condamnés à voir passer au dessus de leur tête toujours plus d’avions ? C’est non !
A l’appel de l’Association DRAPO, aux côtés de Luc Offenstein, President de l’association Oyé 349 et de nombreux élus, nous étions présents samedi pour une nouvelle action de mobilisation contre les nuisances aériennes de l’aéroport d’Orly.
La course effrénée à l’augmentation du trafic aérien (il y a eu plus d’avions cet été a Orly qu’avant la crise sanitaire…) n’est pas tenable pour les riverains, pas plus qu’elle n’est acceptable du point de vue environnemental.
Nous demandons au minimum le respect de la règlementation en vigueur afin de limiter les nuisances (couvre-feu, trajectoires, nombre de mouvements, limitation du bruit) ainsi qu’un travail sur les atterrissages et les décollages, sur la limitation des gros-porteurs et sur un dispositif de soutien à l’insonorisation des habitations et équipements publics plus efficient.
Nous demandons également la nomination d’une autorité indépendante du Ministère de tutelle pour vérifier la bonne application des règles en matière de bruit autour des aéroports comme l’a demandée le Conseil d’Etat en Avril dernier.
Vous pouvez compter sur notre engagement et notre détermination à défendre le droit des Boisséens survolés.