Nous avions tous espéré que le moment particulier que nous venons de vivre réinterroge les pratiques politiques et permette une remise en question de nos responsables.
À la lecture du dernier tract du maire candidat en sursis, chacun pourra constater que nos espoirs d’un monde meilleur et d’un débat politique apaisé, constructif et bienveillant se sont déjà envolés.
À peine le déconfinement entamé, le maire de Boissy s’est précipité dans nos boites aux lettres pour déverser son fiel et sa rancœur, plus vite qu’il n’aura été capable de distribuer des masques à tous les Boisséens, malgré la mobilisation exceptionnelle du personnel communal.
Face à cette attitude agressive, mensongère et contre-productive, nous ne pouvons pas rester silencieux
Dès l’annonce du confinement, nous avons suspendu notre campagne. Nous avons respecté comme vous tous le confinement pour éviter la propagation de l’épidémie. Chacun de nos colistiers, à son niveau, a participé à la chaine de solidarité, en confectionnant des masques, en participant à des collectes solidaires, en appelant des voisins isolés, en accompagnant les plus fragiles. Nos colistiers adhérents de l’association des commerçants ont également recensé tous les commerces ouverts à Boissy (document qui a d’ailleurs été repris par la ville), organisé des actions de communication pour promouvoir leur activité, accompagné la librairie dans sa réouverture…
De son côté, le maire a choisi de gérer la crise seul. Rien n’a été mis en place pour intégrer l’opposition et les Boisséens à la gestion de cette crise
D’autres maires ont géré différemment. À Villiers-sur-Marne, par exemple, le maire a tenu toutes les semaines une conférence téléphonique avec les élus de l’opposition et les candidats aux élections municipales. À Créteil, le maire a systématiquement invité les élus de l’opposition à toutes les actions organisées par la ville.
Dans certaines villes, les commerçants ont été dotés gratuitement de visières et de plexiglass de protection : pas à Boissy !
Dans certaines villes, la municipalité a organisé elle-même des distributions à prix réduit de paniers de fruits et légumes frais aux plus fragiles : pas à Boissy !
Dans certaines villes, la municipalité a organisé, grâce à des étudiants bénévoles, des cours de soutien gratuits par visio-conférence : pas à Boissy !
Dans certaines villes, des aides complémentaires ont été accordées aux familles les plus fragiles pour compenser l’absence de cantine : pas à Boissy !
À l’heure où les citoyens demandaient proximité, union et entraide, ce manque de concertation et d’ouverture d’esprit n’a pas été à la hauteur de la situation et c’est bien dommage pour les Boisséens.
Monsieur le maire, si la gestion de crise sanitaire a été un tel fardeau comme s’en plaignent vos amis, les Boisséens ne vous retiennent pas !
Ressaisissez-vous Monsieur le maire !
D’un côté vous reprochez à l’opposition son absence, de l’autre vous vous êtes offusqué de la présence de Laure THIBAULT aux distributions des masques de la Région sur le parvis de la gare de RER à Boissy. La raison invoquée : Laure THIBAULT n’est pas une élue. À l’incohérence de vos propos, s’ajoute un mépris de l’engagement citoyen désintéressé. Faut-il être nécessairement élu, ou encore mieux, appartenir à VOTRE SEULE majorité pour avoir le droit de s’engager dans notre ville ?
Par ailleurs, vous reprochez à Laure THIBAULT de ne pas habiter Boissy depuis suffisamment longtemps (cinq ans tout de même). Combien d’années d’ancienneté à Boissy faut-il revendiquer pour devenir un citoyen de la ville à part entière ?
Votre vision du « parfait » citoyen risque d’exclure un grand nombre de Boisséens… y compris au sein même de votre majorité !
Revenez à la raison et parlons enfin de ce qui intéresse les Boisséens, débattons de nos projets, qui engagent l’avenir de notre ville.